Essai Opel Insignia Sports Tourer 2.0 Diesel 170ch BlueInjection AT8
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Essai Opel Insignia Sports Tourer 2.0 Diesel 170ch BlueInjection AT8 1
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par Pierrick Rakotoniaina

Essai Opel Insignia Sports Tourer 2.0 Diesel 170ch BlueInjection AT8

Une berline ne peut exister aujourd’hui sans déclinaison break en Europe, pour résister à l’expansion des SUV. L’Opel Insignia Grand Sport ne fait évidemment pas exception, et nous sommes partis à la découverte de la version Sports Tourer sur les routes de Provence.

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Longue de 4,99 m !

L’Opel Insignia Sports Tourer en impose ! Ce grand vaisseau mesure en effet près de 5 mètres. Cependant elle affiche un style plutôt fluide, et paraît plus statutaire que la mouture précédente. La face avant moderne avec son regard futuriste reprend en partie le visage du concept car Monza. Pour alléger le profil, une virgule creusée le long des portes apporte une touche de dynamisme.

Deux joncs chromés qui partent des montants A terminent leur course dans les feux arrière. Cet élément de style, on l’a également vu sur le concept déjà cité. S’agit-il d’un beau break ? On vous laisse vous faire votre propre opinion. Comme s’il est nécessaire de donner à tout prix un côté sportif, la base du bouclier intègre deux fausses sorties d’échappement chromées qui ne tromperont personne.

Avalanche d'équipements

En ouvrant la porte, on retrouve évidemment trait pour trait l’intérieur de l’Opel Insignia Grand Sport berline. La présentation apparaît plutôt simple et sérieuse, alors que la finition correcte n’atteint pas encore celles des meilleures concurrentes. L’avalanche de boutons qui caractérisait le modèle précédent n’a plus cours ici. En dehors de la climatisation, la plupart des commandes de confort se gèrent depuis le large écran tactile. Côté équipements, pour la sécurité comme pour la vie à bord, il ne manque rien. Mention spéciale à la conciergerie « On Star » plutôt efficace.

En outre, on se sent bien installé dans les sièges avant, certifiés AGR (Association allemande de lutte contre le mal de dos) en Allemagne, garantissant un confort optimal pour le dos. Avec une telle longueur, la place à disposition sur la banquette arrière ne pose aucun problème. Comme dans toutes les concurrentes, le passager du milieu aura la vie plus difficile que tous les autres occupants. Quant au coffre de 560 l de capacité qui s’ouvre par un coup de pied sous le bouclier, il fait moins bien que la référence Skoda Superb Combi et ses 660 l.

Des relances énergiques

Notre Turbo Diesel de 170 ch offre un couple généreux. Il permet d’effacer n’importe quelle pente, et ce quel que soit le chargement. Notre Insignia n’est jamais à court d’énergie pour les relances, sur toutes les vitesses engagées. Ce modèle équipé de la boite manuelle nous permettait de choisir exactement ce qu’on voulait faire de la puissance à disposition.

Les premiers rapports bien qu’accrocheurs mais plutôt courts, offrent du punch. Cependant, on aura toujours une préférence pour une bonne boite automatique au volant d’une grande routière du genre. Dans ce décor fait de champs d’oliviers et de vignes baignées par le soleil, nous abordons les petites routes propices à l’évaluation de l’équilibre de notre Insignia Sports Tourer.

Une suspension pilotée efficace

Et elle s’en sort plutôt bien ! Pour faciliter les choses, on sélectionne le mode Sport de la suspension pilotée qui agit aussi sur la direction et la réaction à l’accélérateur. On s’assure ainsi une assiette bien mieux stabilisée, au bénéfice de l’estomac des passagers. Dès lors les mouvements plutôt bien contenus par rapport au poids, rendent moins difficile l’agrément de conduite.

On a connu plus dynamique, mais sans parler de partie de plaisir, nous sommes restés à bonne distance des moins bonnes du segment. Une Renault Talisman Estate aux roues arrière directrices apparaît par exemple moins pataude en courbe. Mais question confort, l’Opel n’a rien à envier à personne.

Notre modèle d'essai à plus de 46 000 € !

Concernant les tarifs, il faudra compter au minimum 28 450 € pour une version qui ne représentera pas le principal des ventes. Avec notre gros moteur et presque tous les options possibles, la facture dépasse les 46 000 €… Une Renault Talisman coute un peu moins cher à équipement équivalent, mais ne dispose que de 160 ch. Cependant les roues arrière directrices de la Française changent sensiblement l’agrément de conduite.

+ON AIME

  • Confort
  • Equipements
  • Agrément moteur

-ON AIME MOINS

  • Malus
  • Longueur

Nom modèle
Prix (à partir de)28 450 €
Prix du modèle essayé46 000 €
Moteur
Type et implantation4 cyl. turbo
Cylindrée (cm3)1 956
Puissance (kW/ch)125 / 170
Couple (Nm)400
Transmission
Roues motricesAv
Boîte de vitessesMan. 6 rapports
Châssis
Suspension avant*
Suspension arrière*
Freins*
Jantes et pneus245/35 R20
Performances
Vitesse maximale (km/h)NC
0 à 100 km/h (s)8,9
Consommation
Cycle urbain (l/100 km)6,9
Cycle extra-urbain (l/100 km)5,3
Cycle mixte (l/100 km)5,3
CO2 (g/km)139
Dimensions
Longueur (mm)4 986
Largeur (mm)2 093
Hauteur (mm)1 500
Empattement (mm)2 829
Volume de coffre (l)560
Réservoir (l)62
Masse à vide (kg)1 487

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Pour résumer

Une berline ne peut exister aujourd’hui sans déclinaison break en Europe, pour résister à l’expansion des SUV. L’Opel Insignia Grand Sport ne fait évidemment pas exception, et nous sommes partis à la découverte de la version Sports Tourer sur les routes de Provence.

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