Le verdict du tribunal est cependant loin des 1 090 milliards de wons (817 millions d’euros) réclamés par les ouvriers syndiqués de Kia. Ces derniers au nombre de 27 424 avaient engagé une action en 2011 à l’encontre du constructeur à qui il demandait de prendre en compte dans le salaire de base les primes régulières et les indemnités de repas. Le salaire de base est utilisé pour le calcul des heures supplémentaires, des indemnités de départ et des congés payés. Le montant des arriérés de salaire représentait 659 milliards de won en 2011 (494 millions d’euros).

Le juge a déclaré qu’il était « inapproprié » pour Kia d’affirmer que l’action engagée par les salariés menaçait l’économie sud-coréenne. L’association des constructeurs coréens avait de son côté averti avant l’annonce du verdict que cette affaire pourrait porter un « coup fatal » à la compétitivité de l’industrie automobile coréenne.

Ce n'est pas la première fois le groupe Hyundai-Kia est en conflit avec ses salariés. Ces derniers avaient fait grève l'année dernière chez Hyundai lors d'une négociation salariale.

Kia a annoncé qu’il ferait appel du jugement.

Source : Yonhap

Source photo : Kia