Waymo n’a pas de preuve tangible contre Uber selon le juge
par La rédaction

Waymo n’a pas de preuve tangible contre Uber selon le juge

Le juge William Alsup a déclaré lors de la nouvelle audience s’agissant de la plainte de Waymo contre Uber que le premier n’avait aucune preuve tangible sur l’utilisation par le deuxième des 14 000 documents litigieux emportés par Anthony Levandowski. Dans ces conditions, il a annoncé qu’il lui était difficile de prononcer une injonction contre Uber.

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Durant l’audience, Alsup a déclaré qu’il était incontestable que Levandowski avait téléchargé environ 14 000 documents peu de temps avant de quitter Waymo. Cependant, Alsup a exprimé son scepticisme quant à savoir si Uber avait effectivement utilisé des secrets commerciaux de Waymo. Le juge a cependant exprimé ses doutes quant à savoir si Uber avait effectivement utilisé des secrets commerciaux de Waymo. « Je vous ai donné beaucoup de temps, et jusqu’à présent vous n’avez pas de preuve tangible » indiquant qu’Uber savait que Levandowski possédait des documents concernant les secrets de Waymo", a-t-il déclaré.

L’avocat de Waymo, Charles Verhoeven, a déclaré que la société soupçonne que cette preuve existe, mais a déploré la rétention de documents par Uber pour des raisons confidentielles et le refus de Levandowski de témoigner en invoquant le cinquième amendement de la constitution américaine. Le cinquième amendement qui garantit la sécurité juridique empêche d’une part d’être jugé deux fois pour le même crime, et d’autre part qu’une personne ait à témoigner contre elle-même. Ce dernier cas serait invoqué par Anthony Levandowski qui craint d’être poursuivi pour des raisons criminelles.

Néanmois, l’avocat de Waymo a cherché mercredi à soutenir son argument en arguant que Levandowski et Uber avaient l’intention de travailler ensemble alors que Levandowski était encore chez Waymo. Il a notamment produit un document montrant l’attribution de 5,3 millions d’actions d’Uber au cours de janvier 2016.

Uber a objecté en expliquant qu’il s’agissait d’un document signé dans le cadre de l’acquisition d’Otto par Uber en août 2016. La date du cours des actions a été arrêtée à la fin de janvier, de sorte que le temps passé par Levandowski à la tête d’Otto soit valorisé lors de l’acquisition par Uber.

Il faudra donc attendre quelques jours avant de connaître la décision du juge Alsup qu n’a pas écarté la possibilité d’une ordonnance restrictive à l’encontre du programme de conduite autonome d’Uber. Le juge pourrait aussi empêcher Levandowski de travailler sur le programme de conduite autonome d’Uber, mais cette dernière a déjà mis l’ingénieur sur le banc de touche.

La demande d’une ordonnance restrictive a passé la barre très haut pour Waymo. Les juges sont plutôt réticents à l’idée d’arrêter quoique ce soit sans preuves réelles. Waymo a pris un risque qui ne paie pas jusqu’à présent. Le juge pourrait donc décider de ne prononcer aucune ordonnance restrictive et laissait l’action en justice poursuivre son cours.

Source : Automotive News, The Verge, Techcrunch

Source photo : Uber

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Le juge William Alsup a déclaré lors de la nouvelle audience s’agissant de la plainte de Waymo contre Uber que le premier n’avait aucune preuve tangible sur l’utilisation par le deuxième des 14 000 documents litigieux emportés par Anthony Levandowski. Dans ces conditions, il a annoncé qu’il lui était difficile de prononcer une injonction contre Uber.

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