Brésil : Caio vient à la rescousse de Busscar
par Joest Jonathan Ouaknine

Brésil : Caio vient à la rescousse de Busscar

Le marasme économique du Brésil pèse sur les ventes de voitures. A la limite, les filiales de grands constructeurs ont les reins assez solide pour attendre que la tempête passe. Ce n'est pas le cas des petits équipementiers et des constructeurs locaux. Ainsi, Caio est chargé de repêcher son compatriote Busscar.Busscar, c'est un nom bien connu des Brésiliens. En 1949, les frères Nielson créèrent la Carrocerias Nielson. Ils construisit des bus, des trolley-bus et des autocars. Il était un employeur important de Joinville, au sud du pays. En 1990, il se rebaptisa Busscar. Puis il fut victime des problèmes économiques récurrents du Brésil. Son concurrent Caio a fait faillite en 2000, avant de repartir sous le nom de Caio-Induscar. En 2007, déjà, Caio souhaitait racheter Busscar. En effet, contrairement à ce dernier, il était peu présent dans les autocars. En 2011, il proposait une fusion. En 2012, Caio et un troisième constructeur Brésilien, Marcopolo, proposaient de le reprendre ensemble. Mais curieusement, le tribunal du commerce de Joinville préféra une liquidation. Il est vrai qu'il valorisait Busscar à seulement 40 millions de réal (12 millions d'euros.) Busscar de Colombia, une filiale Colombienne, prit son indépendance. Elle poursuivi son activité et elle reprit le réseau à l'export du constructeur Brésilien. En 2013, Caio proposa cette fois de louer l'usine de Joinville. Bien que l'activité ait cessé, il y avait toujours de l'intérêt. Ainsi, fin 2016, Liaoyuan Group proposa une offre de reprise. Le conglomérat Chinois comptait sans doute vider les quatre sites de production pour tout déménager en Chine et y produire des bus. Cela créa un électrochoc.

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Le marasme économique du Brésil pèse sur les ventes de voitures. A la limite, les filiales de grands constructeurs ont les reins assez solide pour attendre que la tempête passe. Ce n'est pas le cas des petits équipementiers et des constructeurs locaux. Ainsi, Caio est chargé de repêcher son compatriote Busscar.Busscar, c'est un nom bien connu des Brésiliens. En 1949, les frères Nielson créèrent la Carrocerias Nielson. Ils construisit des bus, des trolley-bus et des autocars. Il était un employeur important de Joinville, au sud du pays. En 1990, il se rebaptisa Busscar. Puis il fut victime des problèmes économiques récurrents du Brésil. Son concurrent Caio a fait faillite en 2000, avant de repartir sous le nom de Caio-Induscar. En 2007, déjà, Caio souhaitait racheter Busscar. En effet, contrairement à ce dernier, il était peu présent dans les autocars. En 2011, il proposait une fusion. En 2012, Caio et un troisième constructeur Brésilien, Marcopolo, proposaient de le reprendre ensemble. Mais curieusement, le tribunal du commerce de Joinville préféra une liquidation. Il est vrai qu'il valorisait Busscar à seulement 40 millions de réal (12 millions d'euros.) Busscar de Colombia, une filiale Colombienne, prit son indépendance. Elle poursuivi son activité et elle reprit le réseau à l'export du constructeur Brésilien. En 2013, Caio proposa cette fois de louer l'usine de Joinville. Bien que l'activité ait cessé, il y avait toujours de l'intérêt. Ainsi, fin 2016, Liaoyuan Group proposa une offre de reprise. Le conglomérat Chinois comptait sans doute vider les quatre sites de production pour tout déménager en Chine et y produire des bus. Cela créa un électrochoc.

En début d'année, Caio revient à la charge avec une offre de 67,1 millions de réal (20 millions d'euros.) Le tribunal de commerce accepte donc accepté l'offre. Il compte investir 100 millions de réal (30 millions d'euros) pour remettre en état le site et moderniser l'outil de production. Il ne précise pas s'il va conserver la marque Busscar.

Source :

Diaro do Transporte

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Le marasme économique du Brésil pèse sur les ventes de voitures. A la limite, les filiales de grands constructeurs ont les reins assez solide pour attendre que la tempête passe. Ce n'est pas le cas des petits équipementiers et des constructeurs locaux. Ainsi, Caio est chargé de repêcher son compatriote Busscar.Busscar, c'est un nom bien connu des Brésiliens. En 1949, les frères Nielson créèrent la Carrocerias Nielson. Ils construisit des bus, des trolley-bus et des autocars. Il était un employeur important de Joinville, au sud du pays. En 1990, il se rebaptisa Busscar. Puis il fut victime des problèmes économiques récurrents du Brésil. Son concurrent Caio a fait faillite en 2000, avant de repartir sous le nom de Caio-Induscar. En 2007, déjà, Caio souhaitait racheter Busscar. En effet, contrairement à ce dernier, il était peu présent dans les autocars. En 2011, il proposait une fusion. En 2012, Caio et un troisième constructeur Brésilien, Marcopolo, proposaient de le reprendre ensemble. Mais curieusement, le tribunal du commerce de Joinville préféra une liquidation. Il est vrai qu'il valorisait Busscar à seulement 40 millions de réal (12 millions d'euros.) Busscar de Colombia, une filiale Colombienne, prit son indépendance. Elle poursuivi son activité et elle reprit le réseau à l'export du constructeur Brésilien. En 2013, Caio proposa cette fois de louer l'usine de Joinville. Bien que l'activité ait cessé, il y avait toujours de l'intérêt. Ainsi, fin 2016, Liaoyuan Group proposa une offre de reprise. Le conglomérat Chinois comptait sans doute vider les quatre sites de production pour tout déménager en Chine et y produire des bus. Cela créa un électrochoc.

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