Le constructeur italien a annoncé vouloir créer 1 800 emplois dans l’usine de Cassino qui assemble les Alfa Romeo Giulia et Stelvio.

Ces 1 800 nouveaux salariés rejoindront les 4 300 de l’usine. Si les embauches commencent dès le début de l’année prochaine en 2017, elles s’étaleront jusqu’en 2018. Ces nouveaux emplois seront des créations de postes ou des transformations d’emplois temporaires en emplois permanents. Autrement dit, ces 1 800 emplois seront liés au succès des Giulia et Stelvio.

Il faut voir dans ces 1 800 emplois plus une annonce politique qu’une vraie annonce industrielle. Sergio Marchionne est venu apporter son soutien à Matteo Renzi, Premier ministre italien, qui peine à convaincre les électeurs italiens de voter sa réforme. Sergio Marchionne a déclaré être « inquiet au sujet de la perception de l’Italie en cas d’une victoire du non ».

La réforme vise à réduire l’influence du Sénat et ramener des prérogatives des régions vers l’État. Le Premier ministre italien a laissé entendre qu’il démissionnerait en cas de victoire du « non ». Cette démission pourrait mener à un référendum sur l’Europe en Italie. Il n’est pas certain que l’annonce des 1 800 nouveaux emplois ait l’effet espéré sur les électeurs italiens.

Source : La Repubblica

Source photo : Alfa Romeo