Le gouvernement de Pékin veut faire de la Chine un leader mondial du véhicule électrique. Quitte à forcer les choses. En particulier en n'accordant plus de nouvelles autorisations d'implantations industrielles, hormis pour des véhicules électriques (ou électrifiés).
Malgré tous les efforts du gouvernement pour inciter les clients à acheter des voitures "nouvelles énergies" (électrique, hybride rechargeable, pile à combustible), le marché peine à décoller. Et à atteindre les objectifs assignés, qui sont sans cesse revus et repoussés. Et si les clients ne veulent pas acheter, Pékin est décidé à contraindre les constructeurs à produire...
Ainsi, outre la mise en place annoncée d'un système de crédits d'émissions en 2018, les sites de production seront eux aussi soumis à restrictions. On savait que les nouveaux constructeurs verraient leur nombre limité à 10. Mais le premier ministre Li Keqiang a annoncé que la construction de nouvelles usines serait également limité. En clair, pas de nouvelle usine, sauf pour y produire des voitures "nouvelles énergies". Les extensions de capacité ses sites actuels seraient néanmoins encore autorisées.
Cet choix doit contraindre les constructeur à orienter leur production vers ces nouveaux modèles. Mais il permet aussi de lutter contre une dangereuse surcapacité de production. La capacité installée devrait ainsi passer d'environ 31 millions à 37 millions entre 2015 et 2016, pour des ventes de 25,8 millions en 2015, et sans doute entre 27 et 28 millions cette année.
Source : Automotive News China
Le gouvernement de Pékin veut faire de la Chine un leader mondial du véhicule électrique. Quitte à forcer les choses. En particulier en n'accordant plus de nouvelles autorisations d'implantations industrielles, hormis pour des véhicules électriques (ou électrifiés).
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