MG Motor remet en question son expansion européenne
par La rédaction

MG Motor remet en question son expansion européenne

Ce n’est un secret pour personne. Brexit est une épine dans le pied des constructeurs japonais. Les constructeurs coréens sont mieux lotis. Ils ont eu le nez fin de s’installer en Allemagne. Chez les constructeurs chinois, Qoros a posé ses valises outre-Rhin et MG Motor outre-Manche. Après avoir passé des années à convaincre l’automobiliste britannique d’acheter ses modèles, l’expansion européenne de MG Motor est remise en question par le Brexit.

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Ce n’est un secret pour personne. Brexit est une épine dans le pied des constructeurs japonais. Les constructeurs coréens sont mieux lotis. Ils ont eu le nez fin de s’installer en Allemagne. Chez les constructeurs chinois, Qoros a posé ses valises outre-Rhin et MG Motor outre-Manche. Après avoir passé des années à convaincre l’automobiliste britannique d’acheter ses modèles, l’expansion européenne de MG Motor est remise en question par le Brexit.

MG Motor n’a pas eu la vie facile au Royaume-Uni. Après avoir écoulé péniblement 374 voitures en 2009, le constructeur chinois a trouvé 3 152 acheteurs en 2015, principalement des petites MG 3. 2016 devrait être une nouvelle année de forte croissance avec 5 000 ventes grâce au GS. En 2018, le constructeur prévoit de vendre 10 000 SUVs. Le GS est un SUV compact vendu au tarif compétitif de 14 995 £ en entrée de gamme quand un Qashqai commence à 18 545 £. Il offre des prestations acceptables selon la presse britannique grâce à son moteur essence 1,5 l turbocompressé de 166 ch qui peut être accouplé à une boîte mécanique à six rapports ou à une boîte à double embrayage à sept rapports. Le moteur et la boîte à double embrayage ont été développés en collaboration avec GM.

Avec la bonne santé de la marque sur le marché britannique, le temps était venu d’aller conquérir le continent. Prévue pour 2014, l’expansion européenne a été repoussée en 2018. Las, le Brexit change la donne. Comme ses concurrents japonais, MG Motor attend dorénavant d’en savoir plus quant aux accords futurs entre le Royaume-Uni et l’Union européenne. Ils pourraient attendre longtemps, très longtemps. En effet, un article du Sunday Times révélait hier que le ministre chargé des négociations, David Davis, n’avait embauché que la moitié des effectifs nécessaires à la négociation et qu’il ne faudrait pas attendre un déclenchement du fameux article 50 avant fin 2017. Une fois l’article 50 déclenché, le Royaume-Uni et l’Union européenne ont deux ans pour négocier la sortie. En d’autres termes, nous ne verrons pas de MG sur le marché européen avant la prochaine décennie. À moins que MG Motor décide de s’installer sur le continent.

Source: Autonews

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Ce n’est un secret pour personne. Brexit est une épine dans le pied des constructeurs japonais. Les constructeurs coréens sont mieux lotis. Ils ont eu le nez fin de s’installer en Allemagne. Chez les constructeurs chinois, Qoros a posé ses valises outre-Rhin et MG Motor outre-Manche. Après avoir passé des années à convaincre l’automobiliste britannique d’acheter ses modèles, l’expansion européenne de MG Motor est remise en question par le Brexit.

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