Une Nuit à la belle étoile...
par Joest Jonathan Ouaknine

Une Nuit à la belle étoile...

Mardi, Mercedes a organisé une exposition éphémère au Grand Palais, à Paris. Elle s'est achevée par une soirée. L'occasion d'apprécier le riche univers de la marque allemande.

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Mardi, Mercedes a organisé une exposition éphémère au Grand Palais, à Paris. Elle s'est achevée par une soirée. L'occasion d'apprécier le riche univers de la marque allemande.

Mercedes a mis les petits plats dans les grands avec cette exposition (payante.) Plus de 80 voitures sont visibles, dont de nombreux modèles rares. Ca ne dure qu'une journée. Puis le soir, avant de démonter, c'est la Nuit à la belle étoile. Le public était on ne peut plus varié, il y avait de la casquette de travers, de l'accro au selfie avec duck face, de l'hipster, des personnes très âgées, des CSP++... Et des gens normaux ! Il y avait des fans de la marque qui viennent rêver et d'autres qui venaient sélectionner leur prochaine voiture...

La gamme du constructeur étant très touffue, les voitures étaient regroupées par univers. Les cabriolets SL, SLC et S Cabriolet trônaient à l'entrée. L'ambiance se voulait moderne, afin de rajeunir et de dynamiser son image. Tout en étant plus sobre que le Pop-up store de Como.

Les SUV et 4x4 disposaient d'une aile. Le monstrueux G63 AMG 6x6 dominait l'espace. Les visiteurs étaient littéralement statufiés devant, bouche bée. A côté de ce mastodonte, les G63 AMG "normaux", aux couleurs acidulés, semblaient minuscules...

L'aile centrale était dédiée aux Smart et aux dream-cars. L'occasion de revoir la Smart Jeremy Scott. Derrière, à l'étage, un immense logo étoilé apparaissait, tel une rosace.

Au centre, on trouvait les sportives d'aujourd'hui : F1, DTM, Blancpain, ainsi que le safety-car de la F1. Et surtout, une Dallara F3 qui avait permis à Lewis Hamilton de remporter l'Euro F3. Une manière de réécrire l'histoire en faisant de l'Anglais un éternel pilote Mercedes...

Face à elles, les SLR et SMS, dont la SLR Stirling Moss et la SLS AMG Electric Drive. Si on étais méchant, on rappellerait qu'au Mondial de Paris 2012, Mercedes jurait que la supercar électrique serait produite "bientôt". Egalement présente, une CLK GTR "civile".

Puis c'est le luxe, avec la baroque S600 Pullman Maybach, cernée de Classe S "normale". Et même là, il y avait des acheteurs potentiels...

Enfin, au fond de l'aile, c'était le coin des anciennes : 300 SL "papillon", 190SL, 280SL "Pagode", 300S cabriolet, 220SE cabriolet, 600 6.3 Pullman, 500SL, 500 k Luxusroadster, l'une des C111... Une 300SL ex-Phil Hill, une W25 et le transporteur "blue wonder" représentaient le plateau "ancienne course". Bien sûr, en résumant l'histoire en une quinzaine de modèles, Mercedes s'est imposé des raccourcis. Des modèles essentiels de l'histoire de la marque, (Blitzen, type S, 540k, 180, 300SLR, W196, "Heckflosse", 200/300, 190 DTM, etc.) brillèrent par leur absence.

Puis ce fut le feu d'artifice, avec une chorégraphie sur fond d'une version dance du Boléro de Ravel. Un Boléro cher à Maurice Béjart. Hasard ou coïncidence, la dernière représentation parisienne dirigée du vivant du maitre avait eu lieu il y a exactement 10 ans, à l'Opéra Bastille.

Et ce fût tout. Cette nuit à la belle étoile n'était qu'une étoile filante...

Crédits photos : Joest Jonathan Ouaknine/Le Blog Auto

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