[Dix ans déjà] Essai Alfa GT 3.2 Selective
par Stéphane Schlesinger

[Dix ans déjà] Essai Alfa GT 3.2 Selective

Le 5 juillet 2005 le blog auto publiait un de ses premiers essais avec l'Alfa Romeo GT 3.2 Selective, la version la plus haut de gamme du coupé milanais. Tout y était : métaphores transalpines, émotion à peine contenue pour l'une des dernières apparitions du désormais mythique V6 "Busso" sous un capot, petits problèmes électriques, caractère à revendre, une Alfa, quoi. Dix ans plus tard, l'élégant coupé GT rentre doucement dans ses habits de futur classique.

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Pas d'ostentation, juste de la beauté. Pas d'esbroufe, juste de l'élégance. Le charme opère avant même de s'installer dans l'écrin tendu de cuir bordeaux. Et continue lorsque l'on fait face à ce tableau harmonieux aux jolis cadrans ronds, moulé dans un plastique de qualité qui plus est. En se retournant, on découvre des places arrière très convenables, ainsi qu'un coffre transformable. Quand la beauté n'exclut pas la praticité. Par ailleurs, il est aisé de trouver une position de conduite plaisante.

Je n'ai d'autre hâte que de mettre le contact, ce que je fais. Et là, je fonds : la sonorité typique du V6 Arese reste irrésistible. Le coeur battant, je commence à accélérer, histoire de voir si cette noble mécanique tient toutes ses promesses. « Mais comment as-tu pu douter de moi ? » me répond-elle, en me collant au siège tandis que j'égrène les 6 rapports d'une boîte douce et précise. Cest vrai comment ai-je pu : souplesse, puissance, douceur et punch d'enfer rappellent qu'en Italie, la mécanique, c'est sacré. Et aussi que le train avant l'est beaucoup moins, le pauvre.

Si les aides électroniques l'aident à passer la puissance au sol sans trop de problèmes,  il se tortille comme un spaghetti aspiré par Monica Belucci, sous l'effet des 240 chevaux de feu. Pour un peu, on se croirait aux commandes d'un de ces superbes hors-bord Riva. L'amortissement pas assez rigoureux ne l'aide certes pas. Heureusement, la direction très directe reste un régal de précision, et ferait presque oublier que l'efficacité sportive n'est pas tout à fait au niveau, malgré de bons freins. Globalement, une Mazda RX8 se montre bien plus rigoureuse. Je vois des petites lumières : serait-ce donc ça l'effet du virus Alfa ? Ah non, c'est un faux contact dans les instruments de bord.

Moteur fabuleux, boîte bien conçue, direction ultra-directe, ligne à tomber : tout ceci justifie les 37 700 de ce coupé qui sait aussi se montrer pratique au quotidien, alors qu'en usage courant, les défauts du châssis ne sont pas gênants. L'inquiétude m'envahit : avec la 159, Alfa a dévoilé un nouveau V6 élaboré à partir d'un bloc GM. J'ai peine à croire qu'il sera aussi jouissif que celui qu'il est appelé à remplacer...

Crédit photo : Alfa Romeo

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Le 5 juillet 2005 le blog auto publiait un de ses premiers essais avec l'Alfa Romeo GT 3.2 Selective, la version la plus haut de gamme du coupé milanais. Tout y était : métaphores transalpines, émotion à peine contenue pour l'une des dernières apparitions du désormais mythique V6 "Busso" sous un capot, petits problèmes électriques, caractère à revendre, une Alfa, quoi. Dix ans plus tard, l'élégant coupé GT rentre doucement dans ses habits de futur classique.

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