Le film du samedi : Cadillac Man
par Joest Jonathan Ouaknine

Le film du samedi : Cadillac Man

En ces temps d'hommage à Robin Williams, on se souvient du Cercle des Poètes Disparus, de Hook, de Good Morning, Vietnam, de Mme Doubtfire... Mais qui se souvient de Cadillac Man ? Une comédie à redécouvrir, surtout si vous aimez les Cad'...

Zapping Le Blogauto Essai Peugeot 408 Hybrid 225

Robin Williams était un boulimique des rôles. Il tournait trois à quatre fois par an, enchaînant rôles principaux et apparitions, grosses "machines" et films d'auteur... Tout en se produisant en parallèle sur scène ! Ainsi, en 1990, à peine sorti du plateau du Cercle des Poètes Disparus, il tourna Cadillac Man. Puis juste après, ce sera l'Eveil (avec Robert de Niro.)

Le film était scénarisé par Ken Friedman et réalisé par Roger Donaldson, deux bons techniciens, à défaut d'être des "auteurs". Curieusement, ils semblent aussi être des passionnés de mécanique. Friedman a aussi scénarisé Heart like a Wheel (une biographie très romancée de la pilote de dragster Shirley Muldowney.) Quant à Donaldson, sa toute première réalisation fut un documentaire sur le motard Burt Munro (auquel il consacrera un film, 30 ans plus tard.)

Le "Cadillac Man" du film, c'est Joey O'Brien (Robin Williams), vendeur dans une concession new-yorkaise. O'Brien est un minable. Sans aucun scrupule, il est prêt à tout pour fourguer ses voitures (il distribue des cartes de visite pendant un enterrement.) Sa vie privée est en plein naufrage : il est harcelé par son ex-femme, a deux maîtresses, une fille fugueuse et une dette envers la mafia. En prime, son chef lui a donné un ultimatum avec un objectif difficile à tenir. Le film commence alors que c'est justement le dernier jour de la vente.

Face à lui, Larry (Tim Robbins.) Il est persuadé qu'O'Brien couche avec sa femme. Complètement à bout, il prend en otage la concession.

Suite à la prise d'otage, la concession devient un huis clos. Au lieu de jouer les victimes, O'Brien décide d'aider Larry. Son bagou servira à embobiner les négociateurs ! Williams, habitué des one-man shows, s'en donne à cœur-joie. Peut-être plus encore que dans Good Morning, Vietnam. On le sent dans son élément et il enchaîne les vannes. Il faut faire très attention aux dialogues, plein de pépites. Bien sûr, les autres acteurs ont du mal à suivre.

Plus globalement, bien qu'étant un film "commercial", il n'est pas trop calibré. Le seul point faible, c'est le happy end dégoulinant et ultra-moralisateur.

En apparence, Cadillac Man est une ode au constructeur. Toute la gamme défile à l'écran. En fait, le message de Donaldson, c'est que ce sont des voitures de vieux ringards (comme les employés de pompes funèbres en chemise hawaïenne) et de nouveaux riches (comme les maîtresses d'O'Brien.) En plus, ce sont des voitures mal finies. En 1990, la classe moyenne moderne US roule en Acura ou en Lexus.

Malheureusement, le public US n'a pas apprécié l'exercice.

En France, il est quasiment passé inaperçu. C'est dommage, car c'est l'un des rares films mettant en scène un vendeur de voiture. Le spectateur de 2014 goûtera également les horreurs capillaires et vestimentaires du début des années 90...

Crédit images : Orion Pictures

Vous cherchez un véhicule d'occasion ?

Retrouvez des milliers d’annonces sélectionnées pour vous aider à trouver le bon véhicule d’occasion.
Podcast Men's Up Life
 

Pour résumer

En ces temps d'hommage à Robin Williams, on se souvient du Cercle des Poètes Disparus, de Hook, de Good Morning, Vietnam, de Mme Doubtfire... Mais qui se souvient de Cadillac Man ? Une comédie à redécouvrir, surtout si vous aimez les Cad'...

La quotidienne

Retrouvez tous les soirs une sélection d'articles dans votre boite mail.