Le rachat de Cooper Tires par Apollo Tyres Ltd ne se fera pas
par Pierre-Laurent Ribault

Le rachat de Cooper Tires par Apollo Tyres Ltd ne se fera pas

Voilà un titre qui risque de faire apparaître des points d'interrogations au-dessus de bien des têtes, comme dans les bandes dessinées. Et pourtant, l'information n'est pas anodine, car elle concerne deux manufacturiers de pneus loin d'être anecdotiques et elle apparaît le même jour que l'acquisition (réussie) d'une autre entreprise américaine par un groupe étranger dans le domaine de l'automobile.

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Voilà un titre qui risque de faire apparaître des points d'interrogations au-dessus de bien des têtes, comme dans les bandes dessinées. Et pourtant, l'information n'est pas anodine, car elle concerne deux manufacturiers de pneus loin d'être anecdotiques et elle apparaît le même jour que l'acquisition (réussie) d'une autre entreprise américaine par un groupe étranger dans le domaine de l'automobile.

Cooper Tire & Rubber Company est le quatrième manufacturier de pneumatiques US. Spécialisé dans les marchés de niche, on le connaît en Europe via une autre marque rachetée par Cooper en 1997, Avon. Sans être une force dominante, Cooper Tires apparaît de plus en plus sur les radars. Le blog auto rapportait ainsi en mars dernier que le manufacturier a décroché l'équipement en première monte des Ford Focus aux Etats-Unis.

En juin dernier, Cooper annonçait son rachat par Apollo Tyres Ltd, un manufacturier indien relativement jeune, puisque créé en 1972, par une prise de participation majoritaire à hauteur de 2,5 milliards de dollars via rachat d'actions. L'absorption de Cooper Tire aurait donné à Apollo une stature plus internationale, faisant du nouveau groupe le septième mondial. Cependant deux obstacles majeurs se sont dressés en face du plan de rachat : d'une part la difficulté de trouver un accord avec le syndicat des ouvriers de la métallurgie américain, et d'autre part l'opposition résolue du partenaire de Cooper en Chine, Chengshan Group, prêt à dissoudre la joint venture. Ces problèmes ont refroidi l'ardeur des actionnaires d'Apollo, qui par ailleurs considéraient le prix fixé pour l'achat d'action surévalué par rapport à la valeur réelle et souhaitaient revoir le prix proposé à la baisse.

Devant une impossibilité grandissante, Cooper Tires vient de signifier qu'elle abandonnait l'affaire, et les avocats entrent en scène pour déterminer qui va toucher un dédit et combien. Pas de nouveau septième manufacturier mondial pour cette fois...

Via Reuters

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Voilà un titre qui risque de faire apparaître des points d'interrogations au-dessus de bien des têtes, comme dans les bandes dessinées. Et pourtant, l'information n'est pas anodine, car elle concerne deux manufacturiers de pneus loin d'être anecdotiques et elle apparaît le même jour que l'acquisition (réussie) d'une autre entreprise américaine par un groupe étranger dans le domaine de l'automobile.

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