Face à face Renault Wind 1.6 Gordini vs Mazda MX-5 1.8 : sur la route (3/4)
par Nicolas Morlet

Face à face Renault Wind 1.6 Gordini vs Mazda MX-5 1.8 : sur la route (3/4)

Sous le capot de nos rivales du jour : 133 et 126 chevaux galopent respectivement. On peut donc considérer la puissance comme similaire, mais les ressemblances dans les dispositions techniques s’arrêtent là…

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Déjà pour sortir leur puissance, française et nipponne ont chacune leur solution : un 1.6l 16V (160Nm) pour la première, un 1.8l (165Nm) pour la seconde, tous deux couplé à des boîtes de vitesses à cinq rapports très courts, ce qui pénalise le confort sonore et la consommation sur autoroute. La Renault est la plus touchée par la chose en raison de son insonorisation plutôt légère et par la sonorité peu envoûtante de son bloc. Sur ce dernier point, les ingénieurs japonais ont nettement mieux travaillé.

Des bruits parasites sont également à signaler au niveau du joint entre le toit et la baie de pare-brise sur nos deux modèles en lice.

Si l’on jette un œil aux chiffres et performances pures, on remarquera que la Wind est légèrement plus véloce que sa rivale : 9,2 secondes pour passer de 0 à 100km/h et 201km/h en pointe quand la MX-5 se contente de 9,9 secondes et 194km/h sur les mêmes épreuves. A ce stade, on pourrait se dire que la messe est dite…

Erreur ! Ce serait oublier un peu vite que ce qui fait le charme du petit roadster Mazda tient en une recette magique : un poids contenu (1.155 kilos) et… des roues arrière motrices ! Et là, force est de constater qu’en dépit de l’aide apportée par les ingénieurs de Renault Sport, la sauce ne prend pas aussi bien dans la cuisine française. Certes sur le premier point la Wind est toute proche avec ses 1.173 kilos, mais la traction avant n’est à aucun moment en mesure de procurer des sensations qui feraient trembler la Mazda.

Et ce malgré un train avant incisif et une tenue de route sans faille, avec un sous-virage très bien contenu. Mais malgré tout, l’efficacité du châssis et des suspensions de la Mazda (pourtant dépourvue des suspensions sport) restent tout simplement bluffantes. La différence se fait surtout sentir dans les petites routes sinueuses, où la propulsion de la nippone et sa direction hyper précise assortie d’un volant de petit diamètre donnent à n’importe quel pilote en herbe l’impression de signer des chronos digne d’un Sébastien Loeb. Des sensations auxquelles participent un freinage affûté, contrairement à celui de la Renault qui manque de fermeté.

De même, l’ensemble moteur-boîte, bien que moins véloces sur le papier, se montre plus agréable à l’usage, avec un moteur qui monte plus vite dans les tours sur la Mazda et surtout, une commande de boîte légendaire, courte, précise, accrocheuse bien comme il faut, un vrai régal ! Dans les deux cas, c’est très haut qu’il faut aller chercher la puissance et le couple, atteints respectivement à 6.500 et 4.500tr/min sur la Mazda, à 6.750 et 3.500tr/min sur la Renault, ce qui n’est jamais très bon pour la consommation, établie à 8,4l/100km sur chacune de nos prétendantes (homologuées à 7 et 7,1l/100km).

Verdict

Ici, la Wind ne peut que s’incliner face à une Mazda MX-5 en terrain largement connu et reconnu. Difficile pour la française, en dépit de sa bonne santé, de suivre une MX-5 propulsée par ses roues arrière lorsque le rythme s’accélère. Et le plaisir de conduite s’en ressent !

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Face à face Renault Wind 1.6 Gordini vs Mazda MX-5 1.8 : s’il n’en restait qu’une… (4/4)

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Pour résumer

Sous le capot de nos rivales du jour : 133 et 126 chevaux galopent respectivement. On peut donc considérer la puissance comme similaire, mais les ressemblances dans les dispositions techniques s’arrêtent là…

Nicolas Morlet
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