Face à face : Renault Wind 1.6 Gordini vs Mazda MX-5 1.8 : présentation (1/4)
par Nicolas Morlet

Face à face : Renault Wind 1.6 Gordini vs Mazda MX-5 1.8 : présentation (1/4)

Vous êtes jeune et fringant, dans la force de l’âge comme on dit, et vous décidez de vous faire plaisir et d’acquérir un petit cabriolet sans casser votre tirelire. Mais voilà, votre voiture dort dans la rue et vous préférez donc la sécurité d’un toit en dur. Une équation qui aurait été particulièrement simple a réaliser il y a un an encore, puisque seule la Mazda MX-5 remplissait toutes les conditions (et anecdotiquement la Daihatsu Copen). Sauf que depuis, une certaine Renault Wind a fait son apparition, rendant le choix beaucoup plus cornélien…

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A ma droite, notre championne, roadster le plus vendu au monde qui en est aujourd’hui à sa troisième génération, fidèle à la propulsion et désormais proposée en toit souple ou rigide, souvent imitée jamais égalée, j’ai nommé la Mazda MX-5 !

A ma gauche, notre challenger, débarquée dans la catégorie au printemps dernier, elle mise autant sur sa bonne bouille que sur son toit à la cinématique particulière pour convaincre, et n’hésite pas à s’habiller d’une robe toute pimpante dans sa version Gordini pour se faire plus désirable encore : applaudissez la Renault Wind !

Pour réussir son pari de venir, si pas détrôner, au moins égaler les chiffres de ventes européens de la nippone, le petit roadster Renault peut compter sur un argument de plus : la nouveauté. Car bien que les lignes de la MX-5 restent superbement intemporelles, semblant traverser le temps sans en subir les affres, elles ne font plus tellement tourner les têtes sur son chemin tant elles sont connues. Avec la Wind, c’est tout l’inverse, et comme toute nouvelle voiture un peu «originale», elle alimente automatiquement les conversations des badauds et passants. Où que l’on se parque, tout le monde la remarque.

C’est d’autant plus vrai que notre modèle d’essai est une finition Gordini. Mais contrairement aux attentes, elle n’est pas bleue à bandes blanches mais bien…blanche, à bande grises. Un assortiment d’un très bel effet il faut bien le dire, d’autant que les «G» dans les bandes ou le logo sur le montant arrière viennent confirmer l’exclusivité du modèle.

La Mazda, bien qu’il s’agisse d’une série spéciale «Zamante» (vendue en Belgique), fait plus dans la discrétion. Outre la couleur grise qui ne la met pas tellement en valeur, le reste de la voiture reste plutôt sage en dépit du «pack chrome», des jantes (de 16 pouces) spécifiques et du bouchon de réservoir chromé.

Et quand la MX-5 adopte un toit en dur en deux parties qui prend place derrière les occupants dans un compartiment qui lui est spécifiquement dédié, ne grevant ainsi pas le volume de chargement, la Renault préfère un toit d’une seule pièce tout à fait particulier puisqu’il pivote sur lui-même pour se ranger sous le couvercle arrière. Original !

Dommage que tous deux ne puissent se manœuvrer qu’à l’arrêt complet, frein à main serré. Mais avant cela, il faut désolidariser le toit de la baie de pare-brise, ce qui se fait de manière plus naturelle dans la Mazda (en poussant sur un bouton) que dans la Renault où il faut tourner une poignée qui n’a rien d’ergonomique.

Verdict :

La petite Renault commence plutôt bien se comparatif, en remportant ce premier duel grâce à sa présentation qui apporte un vent de fraîcheur sur le segment des petits roadsters.

Lire la suite :

Face à face : Renault Wind 1.6 Gordini vs Mazda MX-5 1.8 : vie à bord (2/4)

Face à face Renault Wind 1.6 Gordini vs Mazda MX-5 1.8 : sur la route (3/4)

Face à face Renault Wind 1.6 Gordini vs Mazda MX-5 1.8 : s’il n’en restait qu’une… (4/4)

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Pour résumer

Vous êtes jeune et fringant, dans la force de l’âge comme on dit, et vous décidez de vous faire plaisir et d’acquérir un petit cabriolet sans casser votre tirelire. Mais voilà, votre voiture dort dans la rue et vous préférez donc la sécurité d’un toit en dur. Une équation qui aurait été particulièrement simple a réaliser il y a un an encore, puisque seule la Mazda MX-5 remplissait toutes les conditions (et anecdotiquement la Daihatsu Copen). Sauf que depuis, une certaine Renault Wind a fait son apparition, rendant le choix beaucoup plus cornélien…

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Rédacteur
Nicolas Morlet

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