Essai Honda Civic 2.2 i-CTDi 140 ch (1/3) : échappée d'un manga
par Cedric Morancais

Essai Honda Civic 2.2 i-CTDi 140 ch (1/3) : échappée d'un manga

Tandis que là), la tentation était grande d'en prendre le volant une dernière fois.

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Tandis que sa soeur américaine vient d'être renouvelée, la Civic européenne ne sera remplacée qu'au salon de Francfort, en septembre prochain. Il n'empêche, cette dernière se distingue toujours par ses lignes inhabituellement originales. Aussi, après l'avoir essayé lors de sa sortie (ici et ), la tentation était grande d'en prendre le volant une dernière fois.

Lorsque Honda présente sa 8ème génération de Civic, à Francfort, en 2005, nombre d'observateurs ont eu du mal à en croire leurs yeux. Alors que, depuis plusieurs années, la marque japonaise s'était fourvoyée en commercialisant des Civic plus banales (qui a dit laides ?) les unes que les autres, celle-ci se montre digne de son nom, même si elle offre 5 portes. Sa ligne, où est quasiment exclu tout tracé droit, masque élégamment les portes arrière, notamment grâce à des poignées intégrées au montant C. Une astuce inaugurée par l'Alfa Romeo 156. Cette ligne particulière a amené les designers à doter la Civic d'une lunette arrière en deux parties.

Reprises depuis par les Insight, CR-Z, et même par la Toyota Prius, ce choix esthétique interdit ici l'installation d'un essuie-glace. Un bon point pour l'esthétique, mais la sécurité y perd. En contrepartie, Honda a installé un troisième feu stop taille XXL.

Notons également la bande de feux arrière, là encore très inspirée par certaines Alfa (regardez du coté de la 164) mais les feux de recul cassent l'harmonie monochrome. Une harmonie accentuée, sur notre modèle d'essai, par la carrosserie rouge Milano (décidément...).

Le choc esthétique est tout aussi fort une fois à bord. Le bloc compteur est disposé face au conducteur, comme sur la grande majorité des modèles. Mais il est intégré à une sorte de "demi-lune", un peu à la façon d'un cockpit d'avion, permettant d'avoir la majorité des commandes à portée de main. Bouton de démarrage, réglage en hauteur des phares et déconnexion des radars de recul à gauche; Climatisation (désormais automatique sur toute la gamme) à droite. L'autoradio, ou le GPS le cas échéant, est repoussé au centre de la planche de bord, étant ainsi accessible au passager.

La grande astuce de cette planche de bord, et sa principale innovation esthétique, c'est le compteur kilométrique "surélevé". Une astuce qui, à l'usage, dévoile aussi un caractère sécuritaire : alors que les conducteurs de plus d'1,80 m peinent parfois à lire parfaitement leur vitesse, cet emplacement permet une visibilité optimale.

Malheureusement, entre les plastiques durs, les brillants, et ceux qui imitent maladroitement l'aluminium, la Civic souffre d'une finition moyenne. L'ergonomie des commandes du volant ne fait pas non plus partie des qualités.

Terminons ce tour du propriétaire par le coffre. Un coffre quasiment digne d'une auto de la catégorie supérieure, avec ses 485 litres. Un volume qui présente, de plus, des formes régulières. Seule ombre au tableau, un seuil de chargement particulièrement élevé.

A lire également : Essai Honda Civic 2.2 i-CTDi 140 ch (2/3) : toujours au niveau et Essai Honda Civic 2.2 i-CTDi 140 ch (3/3) : le coeur et la raison

A voir également : Galerie Essai Honda Civic 2.2 i-CTDi 140 ch

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Tandis que là), la tentation était grande d'en prendre le volant une dernière fois.

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