Pollution: Lien établi entre décès prématurés et particules fines dans l'atmosphère
par La rédaction

Pollution: Lien établi entre décès prématurés et particules fines dans l'atmosphère

Le projet Aphekom qui a étudié pendant trois ans les impacts sanitaires et économiques de la pollution atmosphérique dans 25 grandes villes européennes a rendu publiques ses conclusions. Selon les 60 scientifiques impliqués dans cette étude concernant une population de 39 millions d'individus, 19.000 décès par an auraient pu être évités si le seuil de 10 microgrammes de particules fines PM2,5 (moins de 2,5 microns) par m3 recommandé par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) avait été respecté.

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Le projet Aphekom qui a étudié pendant trois ans les impacts sanitaires et économiques de la pollution atmosphérique dans 25 grandes villes européennes a rendu publiques ses conclusions. Selon les 60 scientifiques impliqués dans cette étude concernant une population de 39 millions d'individus, 19.000 décès par an auraient pu être évités si le seuil de 10 microgrammes de particules fines PM2,5 (moins de 2,5 microns) par m3 recommandé par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) avait été respecté.

Concrètement, cela signifie qu'à Bucarest, ville la plus polluée de l'étude (38 µg / m3), l'espérance de vie des personnes âgées de plus de 30 ans pourrait augmenter de 22 mois si le seuil de recommandation n'était pas dépassé.

En France, sur les 9 villes analysées, le gain en espérance de vie pourrait être de 4 à 8 mois. Le mauvais élève est Marseille avec 18,5 µg / m3 suivi de Lille (16,6 µg / m3), Strasbourg (16,6 µg / m3), Lyon (16,5 µg / m3), Paris (16,4 µg / m3), Bordeaux (15,7 µg / m3), Rouen (15,3 µg / m3), Le Havre (14,5 µg / m3) et Toulouse (14,2 µg / m3).

En Europe, seul le taux de particules mesuré à Stockholm (9,4 µg / m3) est inférieur au seuil OMS.

Par ailleurs, le projet Aphekom a pu mettre en évidence que le non respect du seuil OMS a coûté environ 31,5 milliards d'euros par an aux 25 villes concernées en dépenses de santé et en absentéisme.

Les particules fines sont notamment émises par les systèmes de chauffage, les rejets des industries et pour un tiers d'entres elles en zone urbaine par la combustion de combustibles fossiles dans les véhicules (surtout diesel).

Source: AFP

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Le projet Aphekom qui a étudié pendant trois ans les impacts sanitaires et économiques de la pollution atmosphérique dans 25 grandes villes européennes a rendu publiques ses conclusions. Selon les 60 scientifiques impliqués dans cette étude concernant une population de 39 millions d'individus, 19.000 décès par an auraient pu être évités si le seuil de 10 microgrammes de particules fines PM2,5 (moins de 2,5 microns) par m3 recommandé par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) avait été respecté.

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