Essai Land Rover Freelander TD4 :
par Nicolas Morlet

Essai Land Rover Freelander TD4 : "Land" à part entière (2/2)

Sous le capot de «notre» Freelander, c’est un bloc turbodiesel à rampe commune qui ronronne, un 2.2l de 150 chevaux et 420Nm associé à une transmission intégrale et à une boîte automatique à six rapports. Et sur la route, cela se traduit comment ?

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Derrière le volant, le Freelander souligne un peu plus encore sa filiation avec les Discovery et Range, avec cet imposant capot pratiquement plat duquel on a presque du mal à distinguer la pointe. Le quatre-cylindres et sa boîte de vitesses se montrent fort agréables en toutes circonstances avec une belle disponibilité et une large plage d’utilisation pour le premier, une fluidité et une réactivité appréciables pour la seconde.

Comme ses confrères, le petit SUV propose un toucher de route doux et moelleux sans pour autant rechigner à satisfaire ceux qui préfèrent une conduite plus dynamique grâce à son excellent châssis et à ses suspensions parvenant à maîtriser avec brio la prise de roulis. Mais bien entendu, la chose à ses limites, dues à l’architecture «haute sur pattes» de l’auto d’une part, et à sa masse imposante (1.785 kilos) d’autre part.

Deux données qui ne jouent pas vraiment en sa faveur lorsqu’on évoque la consommation, desservie également par les lignes abruptes loin d’être les plus aérodynamiques du segment. Du coup, la consommation moyenne, annoncée à 7,0l/100km dépassait les 9l/100km lors de notre essai. Ca reste beaucoup, même pour un Land, même pour quatre roues motrices.

En revanche, la force du Freelander par rapport à la majorité de ses concurrents, c’est sa polyvalence et ses réelles aptitudes au hors-piste. Doté comme tous les Land (à l’exception du Defender évidemment) du Terrain Response permettant d’adapter la réponse de l’auto à la nature du terrain sur lequel elle évolue, et du Hill Descent Control, se chargeant de la gestion de l’auto dans les pentes très escarpées, le Freelander peut s’aventurer très loin après que le bitume se soit arrêté. Un atout non négligeable pour une certaine tranche d’acheteurs, plus encore avec ses 2.000 kilos tractables. L’engin ne dépareillerait donc pas dans une petite ferme anglaise avec un van à chevaux arrimé à l’arrière.

Conclusion

S’il n’est certes pas le plus frugal de sa catégorie, le Freelander possède bien d’autres atouts pour charmer ses passagers, à commencer par une grande douceur à l’usage doublée d’un excellent confort. Mais comme tout Land, il se distingue surtout par sa capacité à s’aventurer loin des sentiers battus. Mais si là n’est pas votre préoccupation première, pas d’inquiétude, une version eD4 à deux roues motrices seulement permettant d’abaisser considérablement les seuils de consommation est également proposée depuis peu !

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Pour résumer

Sous le capot de «notre» Freelander, c’est un bloc turbodiesel à rampe commune qui ronronne, un 2.2l de 150 chevaux et 420Nm associé à une transmission intégrale et à une boîte automatique à six rapports. Et sur la route, cela se traduit comment ?

Nicolas Morlet
Rédacteur
Nicolas Morlet

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