Voyage dans le temps: Visite du musée Mercedes-Benz
par Soufyane Benhammouda

Voyage dans le temps: Visite du musée Mercedes-Benz

Voila, la fin de cette année 2010 qui arrive. Une année sous le signe de l’innovation, au bénéfice de l’environnement ou du conducteur, et qui a vu la naissance d’innombrable sportives. Elle fait aussi souffler à l’histoire de l’automobile une bougie de plus, la 124ème pour être exact. Ainsi la question de « que c’est-il passé durant ce temps là ?» fuse. Pour tenter d’y répondre quoi de mieux que de faire un pèlerinage, en guise de voyage dans le temps, ou plutôt un véritable retour faire le futur, dans la ville natale de l'automobile, Stuttgart en Allemagne. Sans faire (volontairement) de cours d’histoire ou le guide touristique,  nous visiterons les musées Meilenwerk.

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Voila, la fin de cette année 2010 qui arrive. Une année sous le signe de l’innovation, au bénéfice de l’environnement ou du conducteur, et qui a vu la naissance d’innombrable sportives. Elle fait aussi souffler à l’histoire de l’automobile une bougie de plus, la 124ème pour être exact. Ainsi la question de « que c’est-il passé durant ce temps là ?» fuse. Pour tenter d’y répondre quoi de mieux que de faire un pèlerinage, en guise de voyage dans le temps, ou plutôt un véritable retour faire le futur, dans la ville natale de l'automobile, Stuttgart en Allemagne. Sans faire (volontairement) de cours d’histoire ou le guide touristique,  nous visiterons les musées Mercedes, Porsche et le complexe du Meilenwerk.

La première étape de ce fabuleux voyage spatio-temporel va nous emmener au musée Mercedes-Benz. L’édifice prend place près du centre historique de la marque avec ses 47 mètres de haut et 16 500 mètres carrés de surface totale d’exposition, partagée en deux circuits de visite. L’un reprend sur huit étages l’histoire de la marque à travers des salles au sujet précis, et l’autre, à travers cinq galeries, expose thématiquement une collection de modèles qui ont fait la gloire de Mercedes. L’intérieur est tout aussi imposant et nous accueil tous murs nus dans son gigantesque atrium. Il est surplombé d’une forme qui rappel l’étoile de marque, cerclé en son centre d’une bande lumineuse qui donne l’impression d’un Objet Volant Non Identifié voulant happer le visiteur. Le tout renforcé par les trois ascenseurs qui reprennent un style futuriste. Ascenseurs que je qualifierai de capsule temporelle car, après avoir grimpé ces 34 mètres, on arrive au début de notre visite, au 19ème siècle.

A cette époque là, Stuttgart est une sorte d’immense écurie, d’où l’emblème de la ville, un cheval, qui n’est pas sans rappeler celui de Porsche et de … Ferrari. Quelques pas suffisent pour découvrir la première automobile de l’histoire, la Benz Patent Motorwagen de 1886. Cette rencontre ne laisse vraiment pas indifférente. La rampe d’accès qui mène à l’exposition thématique sur la naissance de la marque, nous présente une série de premières automobiles à différents usages, et même la première motocyclette de 1885! De plus on peut voyager grâce à des photos d’époques datées et présentant des événements phares, en lien plus ou moins proche avec le développement de la marque, comme la naissance du tourisme de masse en 1900 par exemple. La salle d’exposition précédemment citée fait briller la rétine comme jamais, surtout avec cette superbe Simplex 40PS de 1902. Tout simplement impressionnant ! La suite se passe dans la première des cinq galeries collection, la « galerie des voyageurs », où tout ce qui s’est fait de mieux en matière de bus ou de berlines long-courriers y sont présentés. Le tout suivi d’une seconde, celle « des transporteurs ». Nos yeux se baladent alors entre un camion de livraison de lait de 1912 et un camion plateau automobile pour finalement aboutir sur l’improbable Rennwagen-Schnelltransporter au look de 300 SL, servant au transport des 300 SLR de course en 1955. Déroutant ! Nos pas nous guident ensuite sur l’exposition au sujet des véhicules diesels et compressés. Thème hautement intéressant dans l’histoire de Mercedes et qui témoigne du souci de la marque en matière d’innovations technologique. La première automobile diesel, la 260D de 1938, y est présenté malgré son bide commercial, car jugée trop odorante et bruyante. A contrario, on y trouve la célèbre SSK de 1928 et sa sœur, la 500K Roadster de 1936, parmi tant d’autres beautés. C’est alors que nous faisons un bond d’une vingtaine d’années pour découvrir « les miracles de l’après-guerre et la diversité des formes ». Les premiers changements de carrosseries sont perceptibles, avec l’abandon des roues décentrées de la coque et surtout, l’engouement pour de nouveaux types de design y est affiché grâce au 300 SL Coupé et Roadster et cette monstrueuse 300 SLR Coupé (un des deux exemplaires au monde). Nous sommes ensuite chahutés dans la cour de ce 21ème siècle avec « la galerie des secouristes ». Les plus vaillants véhicules d’intervention y trouvent place dont ces Classe C Polizei ou Safety Car F1 et différentes dépanneuses, de toutes époques bien entendu. S’en suit l’exposition consacrée à « l’environnement et la sécurité » où c'est une batterie d’écrans tactiles qui nous informent sur les avancées en matière de sécurité active et passive. Le tout suivi de la salle concernant les débuts de « la mondialisation et de la personnalisation » comme en atteste cette S600 V12 aux normes américaines et en plaques californiennes.

A partir de ce moment là commence une visite qui va faire appel à tout vos sens. Non pas que ce que nous venons de voir ne soit pas digne d’intérêt, au contraire, mais ce qui suit peut être comparable à un bouquet final. Une mise en bouche effectuée par « la galerie des célébrités » où la marque expose fièrement l’engouement des personnalités à rouler avec une étoile sur la calandre. Le SL 500 de la défunte Princesse Diana prend place à coté du Classe G « Papamobil » et où le ML du film Jurrasic Park, qui nous a tous baladé parmi les dinosaures, contraste avec la 190 E 2.3 AMG ayant appartenu à Ringo Star en 1984. Berline sportive pour laquelle j’accorderai volontiers l’association de mon nom au sien sur une carte grise. A ce moment là, malgré toute ma concentration pour photographier cette bête de noir vêtu, la prononciation du mot « Supersports Wagen » par mon guide dans l’oreillette va réveiller toute mon excitation. Une fabuleuse sensation qui va pousser mes jambes à avancer plus vite que mon corps. La même sensation lorsque j’entendais « hamburger » à la place « d’épinard » étant plus jeune (l’embonpoint de l’âge me force à réagir au contraire…en vain). Ainsi on arrive au dos de cette collection hors normes où trônent des SSK, 300 SL, Vision SLR (concept car de la Mclaren-AMG SLR) et la toute dernière SLS. Et surtout cet Objet Roulant Non Identifié qu’est le CLK-GTR Road Version. Un rêve que d’en approcher, surtout quand on regarde sa production limité à vingt cinq exemplaires. Coup de chance (ou pas), la Mercedes C112 est absente à ce moment là, et sa place vide me libère le champ pour capturer ce monstre. Les mots me manquent pour définir ce moment, auquel je conseil au plus grand nombre de le vivre par eux-mêmes. Le temps de marcher presque en marche arrière pour admirer ces bijoux jusqu’à la dernière seconde, et c’est le « cri » ultra-réaliste d’une Formule 1 qui m’appel. On tombe alors sur cette exposition de toutes les bêtes de courses ayant couru et connu la gloire sur les pistes du monde. Les yeux scintillent de mille et une étoiles sur les plus récentes Classe C DTM, pour décroitre chronologiquement sur les célèbres flèches d’argent et les premières pistardes dont cette Benz 14CV RennWagen de 1900. En bout de courbe, dans ce couloir vibrant au son d’un modèle particulier mis sous les feux des projecteurs, se suspend au plafond une ronde de tueuses de records depuis l’imposante T80 à six roues de 1939 aux véhicules à énergie solaire. La visite prend fin sur un échantillon de concept car avant-gardistes, disposés sur des socles en forme de soupapes, et qui nous invitent à s’étonner sur une salle qui présente le travail quotidien des ingénieurs pour innover en termes de techniques et de design.

Vous l’aurez compris, difficile de faire moins exhaustif sur ce musée qui ne se cantonne pas à simplement exposer des automobiles, mais qui invite plutôt le visiteur à faire un voyage. Un voyage temporel qui se veut un enrichissant spectacle sur l’histoire de l’inventeur de l’automobile, et qui ne coute que huit euros. Si je devais donner un conseil de visite, ca serait de parcourir l’exposition thématique puis remonter pour visiter les galeries de collections, histoire de rester un peu plus dans l'enceinte. De plus, il est important de noter que ces cent soixante merveilles s’exposent sans barrières. Une méthode basée sur la confiance visant à impliquer le visiteur par cette proximité et surtout supprimer la frustration des photographies gâchées, comme vous pouvez le constater dans la galerie suivante.

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Voila, la fin de cette année 2010 qui arrive. Une année sous le signe de l’innovation, au bénéfice de l’environnement ou du conducteur, et qui a vu la naissance d’innombrable sportives. Elle fait aussi souffler à l’histoire de l’automobile une bougie de plus, la 124ème pour être exact. Ainsi la question de « que c’est-il passé durant ce temps là ?» fuse. Pour tenter d’y répondre quoi de mieux que de faire un pèlerinage, en guise de voyage dans le temps, ou plutôt un véritable retour faire le futur, dans la ville natale de l'automobile, Stuttgart en Allemagne. Sans faire (volontairement) de cours d’histoire ou le guide touristique,  nous visiterons les musées Meilenwerk.

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