Essai Volkswagen Golf R : Rapide (2/2)
par Nicolas Meunier

Essai Volkswagen Golf R : Rapide (2/2)

Il est temps de prendre la route. Notre version d’essai était équipée de la boîte de vitesse DSG. Une bonne occasion de voir comment se comporte cette transmission sur un modèle vraiment sportif.

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Jusqu’ici, les boîtes DSG m’ont laissé des impressions très diverses selon les motorisations et modèles auxquelles elles étaient associées. Pour la Golf GTD, l’enthousiasme était de rigueur : souplesse, justesse des modes de sélection, choix des rapports, rapidité… Sur le Scirocco TSI 200, c’était la déception : mode D trop mou et mode sport trop extrême, rendant l’usage des palettes au volant obligatoire. Sur l’Ibiza Cupra, elle s’avère presque parfaite en conduite coulée mais franchement catastrophique en conduite sportive. Bref, à chaque nouvel essai, c’est la surprise.

Sur la Golf R, elle remplit plutôt bien son office. Commençons par ce qui est le plus intéressant pour un modèle de ce type… Le mode Sport est parfaitement calibré pour la conduite dynamique, rendant presque superflu l’usage des palettes au volant. Toutefois, celles-ci bénéficient d’un aspect ludique qui ne sera pas pour déplaire à certains. Rien que pour cela, le choix de la boîte DSG se justifie donc. Il s’agira simplement de bien avoir en tête lors de l’achat qu’une transmission de ce type est plus efficace mais implique moins le conducteur qu’une boîte manuelle.

En conduite plus coulée, la DSG6 ne s’en sort pas trop mal, sans toutefois être parfaite. On retrouve le travers de cette boîte lorsqu’elle est associée à un moteur essence : à savoir un mode Drive trop orienté sur l’économie. On se retrouve très rapidement sur le sixième rapport, dès 50 ou 60 km/h. La DSG est certes très rapide à rétrograder mais cela se fait souvent avec des à-coups désagréables (dès lors qu’il faut descendre plusieurs rapports). De même, on a connu boîte automatique plus douce dans les embouteillages ou lors de manœuvres à basses vitesse.

La Golf R Fait état de tout son potentiel sur petite route. Pétrie de qualités, elle se distingue par une efficacité remarquable. Tout d’abord, le moteur. Son souffle ne semble jamais manquer. S’il n’a pas le timbre envoûtant et sauvage d’une Focus RS, il s’avère aussi beaucoup moins gourmand.

Le comportement routier reste toutefois son principal atout. Parfaitement équilibrée, la Golf R met très vite son conducteur en confiance. Malgré les limites d’adhérence très élevées, il est possible de flirter avec la limite en toute aisance. L’inscription est naturelle, l’auto tourne d’un bloc, l’arrière se plaçant idéalement sur ordre du pilote. La Golf R s’avère bien plus intuitive que la Focus RS, au train avant redoutable d’efficacité mais plus lourde du nez. A côté, la Golf R semble danser de virage en virage avec une certaine finesse, sans aucun effet de couple dans la direction ni perte de motricité, transmission intégrale oblige. A propos de transmission intégrale, les transferts de couple qu’elle induit entre les quatre roues sont quasiment imperceptibles. A moins que le revêtement ne devienne vraiment très dégradé. Un type de route sur laquelle il faudra oublier le mode Sport de la suspension pilotée. Beaucoup trop ferme, celui-ci nuit au confort autant qu’à la précision de conduite, laissant perturber le châssis par le moindre cahot. A moins d’être sur un circuit au bitume flambant neuf, on préfèrera donc le mode Normal, qui se révèle le juste compromis.

Performante, efficace et très bien équilibrée, la Golf R n’oublie pas non plus d’être plaisante. Certes un peu plus aseptisée que certaines de ses concurrentes, elle se montre un excellent choix. Son prix très élevé par rapport à une Mégane R.S. peut toutefois donner à réfléchir.

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Pour résumer

Il est temps de prendre la route. Notre version d’essai était équipée de la boîte de vitesse DSG. Une bonne occasion de voir comment se comporte cette transmission sur un modèle vraiment sportif.

Nicolas Meunier
Rédacteur
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