Essai Toyota iQ 1,33 CVT : citadine ultime
par Nicolas Meunier

Essai Toyota iQ 1,33 CVT : citadine ultime

Lors de sa présentation, nous avions essayé la petite Toyota iQ dans les rues de Milan. La nouvelle version 1,33l ayant enfin rejoint le catalogue, nous avons voulu vérifier, cette fois dans les rues de Paris et de Versailles, si cette nouvelle version, équipée de la boîte CVT, était réellement la citadine ultime qu’elle a l’air d’être sur le papier.

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Lors de sa présentation, nous avions essayé la petite Toyota iQ dans les rues de Milan. La nouvelle version 1,33l ayant enfin rejoint le catalogue, nous avons voulu vérifier, cette fois dans les rues de Paris et de Versailles, si cette nouvelle version, équipée de la boîte CVT, était réellement la citadine ultime qu’elle a l’air d’être sur le papier.

En effet, nous avions à l’époque regretté le manque de nerf de la version 1,0l, qui l’empêchait de sortir des villes et l’indisponibilité de la très douce transmission à variation continue sur la 1,4l diesel qui, elle, offrait des performances très satisfaisantes pour un usage polyvalent. A priori, cette nouvelle 1,33 CVT conjugue donc le confort de conduite de la première avec la polyvalence de la seconde.

Bien équipée, la version 1,33l n’est disponible qu’avec la finition haut de gamme. Elle offre donc le nécessaire et même un peu plus, avec des airbags dans tous les sens (dont un de lunette arrière), une climatisation automatique, le démarrage sans clé, l’allumage automatique des phares et des essuie-glace, une sellerie mi-cuir, un rétroviseur électrochrome… Mais il lui manque tout de même le radar de recul (optionnel) pour avoir tout l’attirail de la vraie citadine.

Il est désormais temps de démarrer. Pas de surprise à l’intérieur, où l’habitacle est identique à celui des autres iQ. En fait, le seul moyen de reconnaître une 1,33l, c’est en regardant ses jantes spécifiques de 16’’ à cinq double branches. Démarrons, donc. En appuyant sur le bouton. Le levier suit une grille en escalier et on le place sur la position D. Syndrome des voitures à empattement court, le transfert de masse à l’accélération est bien sensible et l’iQ lève le nez. C’est un des arguments qui influent en faveur d’une CVT, ce type de transmission évitant de transformer l’iQ en rocking-chair à chaque changement de rapport.

L’autre argument en faveur de la CVT, c'est que celle de Toyota est diablement réussie et offre un agrément assez impressionnant au quotidien. Si certaines transmissions de ce type vous donnent l’impression d’avoir un potentiomètre sous le pied, qui fait hurler le moteur en fonction de la position de la pédale, celle-ci est intelligente. La position de la pédale est ici interprétée comme une allure que vous voulez atteindre et se débrouille pour adapter le meilleur régime qu’il faut jusqu’à cette allure. Cela a deux conséquences : un confort de conduite quasiment imbattable en ville et un bruit qui fait bien moins moulin à café (sauf si on accélère à fond) qu’avec d’autres CVT. Il n’y a finalement qu’au freinage, difficile à doser en douceur, en raison d’un frein moteur qui semble un peu aléatoire, qu’on peut trouver une faille à ce tableau.

Quant au moteur, ses performances semblent tout à fait suffisantes pour une utilisation polyvalente. Les accélérations sont peu sensibles car très linéaires mais s’avèrent efficaces, notamment pour s’insérer sur autoroute. Et sur autoroute, le niveau sonore s’avère acceptable, alors que le châssis épate toujours par sa stabilité, offrant un sentiment de sécurité digne des catégories supérieurs (et bien plus qu’une Smart Fortwo). On en vient à regretter l’absence de régulateur de vitesse, tant les prestations font bonne figure sur cette petite voiture.

Pour le reste, on retrouve bien évidemment les caractéristiques des autres iQ. A savoir en points positifs un bon confort de suspension, un châssis à l’adhérence excellente, une taille menue et un rayon de braquage impressionnant, qui lui permettent de se faufiler partout, des sièges très bien dessinés et un look sympa. Au plan des critiques on notera un éclairage intérieur très insuffisant (surtout qu’une petite voiture un peu haut de gamme aurait mérité un éclairage d’ambiance), un manque cruel de rangements à l’intérieur, une banquette arrière sur laquelle on est obligé de retirer les appuie-tête avant de rabattre le dossier, un réservoir un peu capricieux à remplir et un tarif assez élevé.

A près de 18 000€, le choix de citadines commence en effet à être large. Cette iQ ne pourra donc attirer qu’une clientèle urbaine, qui pourra se permettre de l’utiliser en voiture unique tant ses qualités sont réelles et nombreuses. Mais attention, cette iQ est une vraie voiture de fainéant. La CVT aurait presque tendance à vous faire oublier comment conduire. Donc si votre garage est petit, ajoutez-y une Daihatsu Copen pour garder la main ! Vous aurez alors la plus petite routière et la plus petite voiture plaisir du marché réunies.

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Lors de sa présentation, nous avions essayé la petite Toyota iQ dans les rues de Milan. La nouvelle version 1,33l ayant enfin rejoint le catalogue, nous avons voulu vérifier, cette fois dans les rues de Paris et de Versailles, si cette nouvelle version, équipée de la boîte CVT, était réellement la citadine ultime qu’elle a l’air d’être sur le papier.

Nicolas Meunier
Rédacteur
Nicolas Meunier

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