Essai Kia Venga : monospace dynamique bis (3/3)
par Nicolas Meunier

Essai Kia Venga : monospace dynamique bis (3/3)

Sur notre marché, le Kia Venga sera disponible avec trois motorisations. Tout d’abord un 1,4l diesel de 90ch, qui devrait assurer le gros des ventes, un 1,4l essence, également de 90ch ainsi qu’un 1,6l essence de 125ch, repris du Soul et uniquement disponible avec une boîte automatique à quatre rapports. Nous avons testé les deux versions 1,4l.

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La présence de ce 1,4l CRDI de 90ch sous le capot du Venga peut paraître étrange, dans la mesure où la Cee’d dispose d’un 1,6l de même puissance. Quelle qu’en soit la raison, il convient de ne pas s’en plaindre, puisque l’agrément de ce moteur semble supérieur à celui du 1,6l. En effet, même si ce n’est qu’une impression qui n’est pas confirmée par les chiffres, ce nouveau bloc semble plus alerte que le lymphatique 1,6l. Sans être un foudre de guerre, il déplace sans trop de peine le Venga, avec une rondeur plutôt agréable. On lui reprochera toutefois sa sonorité très agricole.

Si le 1,4l essence évite cet écueil, il est aussi légèrement moins sympathique. Disposant d’une boîte à cinq rapports (contre six au diesel), il réclame de tirer un peu sur le régime à l’accélération, sous peine de trou au changement de rapport. Rien de dramatique toutefois, les performances et l’agrément restant honorables.

Dans les deux cas, on retrouve un Stop & Start (disponible en option à 300€ sur les deux niveaux de finition supérieurs) qui, comme sur la Cee’d, donne entière satisfaction. En effet, sur notre essai il ne nous a jamais fait faux-bond au démarrage comme c’est le cas avec certains systèmes de ce genre.

Quant au châssis, il reprend la base du Soul. Question agrément de conduite, ce n’est pas un mal puisqu’on y retrouve le comportement efficace et amusant de son frère. Bien entendu, les légers mouvements de caisse en détente de suspension sont toujours là mais sont plus gênants que dangereux et n’interviennent que dans des cas très précis de conduite plutôt dynamique. La bonne nouvelle vient du réglage plus souple des suspensions, ce qui, additionné aux jantes de plus petites dimensions que sur le Soul (16 pouces maxi contre 18), permet d’obtenir un confort de bon aloi. Sans égaler le moelleux d’un C3 Picasso, le Venga se montre fréquentable, en tout cas adapté à sa vocation familiale. Dans la catégorie, il se situe parmi ceux qui sauvegardent un tant soit peu le plaisir du conducteur.

Restent les tarifs. Ceux-ci débutent à 14 690€ pour la version 1,4l essence Style, qui comprend déjà un équipement complet, avec climatisation, six airbags, ESP et lecteur CD. Ceci le place directement en face d’un Nissan Note, légèrement moins cher (14 400€) mais ne disposant ni de l’ESP ni de la garantie 7ans ou 150 000km de Kia. Quant au C3 Picasso, il faut viser la finition Confort pour obtenir un équipement équivalent, ce qui donne un tarif de 17 050€. Bien placé sur le marché et bien né, ce Venga confirme donc le dynamisme actuel de Kia sur le marché européen.

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Essai Kia Venga - 1.4l crdi 90ch - test 2009
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Pour résumer

Sur notre marché, le Kia Venga sera disponible avec trois motorisations. Tout d’abord un 1,4l diesel de 90ch, qui devrait assurer le gros des ventes, un 1,4l essence, également de 90ch ainsi qu’un 1,6l essence de 125ch, repris du Soul et uniquement disponible avec une boîte automatique à quatre rapports. Nous avons testé les deux versions 1,4l.

Nicolas Meunier
Rédacteur
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