Essai Renault Mégane TCE 180 : Orange pressée (3/3)
par Nicolas Meunier

Essai Renault Mégane TCE 180 : Orange pressée (3/3)

C’est sur la route que la Mégane s’apprécie le plus. Châssis sain, moteur vigoureux, cette version TCE 180 est polyvalente, tout en sauvegardant le plaisir de conduire.

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Si vous voulez conduire tranquillement, ce n’est pas un problème. Il est possible d’emmener mémé au Mammouth sans la secouer… Sauf si vous appuyez jusqu’à déclencher le turbo ! A ce moment là, la poussée est franche, assorti d’un bruit de turbo nettement reconnaissable, qui donne un peu l’impression de conduire une Nissan GT-R ou le Suzuki Escudo de Monster Tajima. Inutile de tirer les rapports, sous peine d’essoufflement. D’ailleurs, la zone rouge ne monte pas bien haut : 6000tr/min maxi. Il suffit de suivre les directives de l’indicateur de changement de rapport. Celles-ci sauvegardent la consommation en conduite tranquille et favorisent les performances en conduite sportive.

Si le moteur est agréable, qu’en est-il du châssis ? Tout d’abord, la motricité. Celle-ci étant le point faible de sa rivale Scirocco, nous attendions la Mégane TCE 180 sur ce point. Bonne nouvelle : l’efficacité est au rendez-vous, en partie grâce à une électronique efficace. L’ESP agit promptement en cas de défaut d’adhérence, sans ralentir l’accélération. Il s’agit plus d’une aide que d’un correctif. Un monde par rapport à l’ESP « emplâtre » de la Volkswagen, long à la détente et plus castrateur. Bref, la Renault arrive sans problème à faire passer ses 180ch au sol.

Le comportement en virage est sain et les réactions neutres. L’adhérence est d’une très bonne efficacité, permettant un certain nombre de fantaisies. Toutefois, Renault Sport y trouvera sans doute un potentiel d’amélioration pour des vitesses de passage en courbe plus élevées. La Mégane coupé se laisse donc malmener sans rechigner. Seul grief : le pédalier, vraiment pas adapté au talon-pointe. Un élément à corriger absolument sur la Mégane RS.

Sur le plan du confort, Renault a choisi un tarage de suspension assez ferme, qui fait qu’elle n’est pas réellement plus confortable qu’une allemande. Pas ce qu’on pourrait appeler inconfortable non plus. Le compromis confort/efficacité choisi est bon, en rapport avec le tempérament choisi.

Vous l’aurez compris, c’est au volant que la Mégane TCE 180 séduit. Puisque le design et l’intérieur sont équivalents à ceux de ses rivales, mieux vaut choisir une petite route et se cracher dans les mains pour mieux la découvrir. Autre bon point : son tarif, inférieur de près de 4000€ à celui d’un Scirocco TSI 200. De quoi réfléchir au moment de signer le chèque. Bref à moins de tomber en extase devant la ligne du Scirocco (ce qui peut tout à fait se comprendre), le choix de la raison s’appelle Mégane.

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Pour résumer

C’est sur la route que la Mégane s’apprécie le plus. Châssis sain, moteur vigoureux, cette version TCE 180 est polyvalente, tout en sauvegardant le plaisir de conduire.

Nicolas Meunier
Rédacteur
Nicolas Meunier

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