par La rédaction

Sarkozy à Sandouville : du rififi, une promesse et des propositions...

Accueilli par plusieurs centaines de manifestants à l'appel de la CGT, des jets de pétards, des pneus enflammés, des slogans vindicatifs, des drapeaux syndicalistes flottant dans l'air, le tout dans une ambiance pour le moins tendue (sans parler des escadrons de CRS dépêchés sur place), le chef de l'Etat se doutait bien que son "espacade" à Sandouville n'allait pas s'avérer être un déplacement de routine. Le programme prévu a du reste tourné court. Cela n'a pas empêché Nicolas Sarkozy de tenter de rassurer les salariés tout en promettant des aides supplémentaires. Il a également appelé les partenaires européens à soutenir l'industrie automobile...

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Accueilli par plusieurs centaines de manifestants à l'appel de la CGT, des jets de pétards, des pneus enflammés, des slogans vindicatifs, des drapeaux syndicalistes flottant dans l'air, le tout dans une ambiance pour le moins tendue (sans parler des escadrons de CRS dépêchés sur place), le chef de l'Etat se doutait bien que son "espacade" à Sandouville n'allait pas s'avérer être un déplacement de routine. Le programme prévu a du reste tourné court. Cela n'a pas empêché Nicolas Sarkozy de tenter de rassurer les salariés tout en promettant des aides supplémentaires. Il a également appelé les partenaires européens à soutenir l'industrie automobile...

... Ce qui tombait plutôt bien quelques heures après qu'un porte parole de l'Association des constructeurs automobiles européens (ACEA) a réclamé une aide de l'Europe pour "favoriser l'arrivée sur le marché des technologies plus propres". Et évidemment conserver une compétitivité maximale après le prêt accordé par le gouvernement US aux constructeurs présents sur place depuis au moins vingt ans.

Nicolas Sarkozy a donc écourté son programme sur le site de Sandouville. Exit la visite au pas de charge d'une ligne de montage de la Laguna. "Il est difficile de rencontrer des salariés quand ils font grève" a déclaré le président de la République tout en précisant s'être mis d'accord avec les représentants des syndicats pour revenir sur place un jour de non-grève. Il a aussi assuré que le site de Sandouville ne fermerait pas ses portes suite à l'annonce de la production d'un véhicule utilitaire à partir de 2012. Et d'ici là ?

Quant au plan de 1 000 suppression d'emplois, les salariés concernés devraient "suivre une formation tout en bénéficiant de leur salaire intégral sans passer par la case chômage" ou bien "suivre une formation pendant qu'ils sont en chômage partiel". Afin d'avancer sur ces deux dossiers, les représentants des syndicats seront du reste reçus la semaine prochaine par le secrétaire d'état à l'emploi Laurent Wauquiez.

Enfin au rayon des promesses, et l'on en revient au soutien aux constructeurs, le chef de l'Etat s'est engagé à demander à ses partenaires européens de réfléchir à un plan de soutien. L'ACEA chiffre l'aide financière à 40 milliards d'euros destinée à développer des automobiles encore plus propres. Dans le viseur évidemment les normes européennes de 2012 et 130 g/km de CO2. Quelles réponses apporteront la France et ses partenaires du vieux continent ? Nul n'est devin. Petite précision tout de même : les 15 membres de l'ACEA (BMW, Ford Europe, VW ou Renault par exemple) représentent plus de deux millions d'emplois directs et dix millions d'emplois indirects...

Nicolas Sarkozy se rendra jeudi au Mondial de l'Automobile de Paris où il annoncera un "grand plan" dans l'optique de favoriser les véhicules propres. A vos pronostics...

A lire également. Sarkozy et Ghosn à Sandouville.

Source : Reuters.

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Accueilli par plusieurs centaines de manifestants à l'appel de la CGT, des jets de pétards, des pneus enflammés, des slogans vindicatifs, des drapeaux syndicalistes flottant dans l'air, le tout dans une ambiance pour le moins tendue (sans parler des escadrons de CRS dépêchés sur place), le chef de l'Etat se doutait bien que son "espacade" à Sandouville n'allait pas s'avérer être un déplacement de routine. Le programme prévu a du reste tourné court. Cela n'a pas empêché Nicolas Sarkozy de tenter de rassurer les salariés tout en promettant des aides supplémentaires. Il a également appelé les partenaires européens à soutenir l'industrie automobile...

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