par Nicolas Meunier

Barotex Volcanic rock in Di Mora

Je l'avoue, quand j'ai le lu titre de l'email reçu ce matin, je me demandais de quoi il s'agissait. Venant de chez Di Mora j'ai reconsidéré la chose et ouvert le document avec un sourire en coin. Sauf que la technologie présentée aujourd'hui n'est pas si idiote qu'on pourrait le croire

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Ca sonne bien, ce titre, non ? Je n'ai pu m'empêcher de le reprendre tel que pour le titre de cet article. En fait, ça sonne comme du David Bowie. Ou du Muse Un bon morceau de rock au riff endiablé en tout cas. Derrière, se cache un nouveau matériau qui sera utilisé en abondance dans la Natalia.

Bon, avant d'aller plus loin, je vois qu'une question vous turluzobe. Alors oui, le prix de 2millions de dollars était bien cité dans le titre du communiqué de presse. Et il est même précisé dans le sous-titre "la voiture de production la plus chère au monde". Contrairement à la semaine dernière, le responsable presse n'a donc pas réussi à se restreindre cette fois-ci. Ca me rappelle Johnny aux guignols, qui essaie de se sevrer de "Ah que coucou !". PPD en vil tentateur lui tend la boîte à coucou. Et Johnny "AH QUE COUCOUUUUUUUUUUUUUUU!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Oh p***** c'est bon !" Et là, la rechute terrible. C'est pareil chez Di Mora. Alors un conseil, cher responsable, louez une Geo Metro pour une semaine et vous arriverez (peut-être) à faire un grand pas.

Revenons à ce fameux Barotex volcanic rock. En fait, il s'agit d'un nouveau matériau composite. Créé à partir de lave volcanique (si, si - qui a dit impératrice ?). A priori, il peut paraître étonnant de réaliser un composite à partir de basalte. En fait, le principe est le même que pour une fibre de verre standard, à savoir fusion puis élongation de fibres et enfin tissage. L'avantage est la résistance thermique bien plus importante qu'un carbone standard. Sans compter que le basalte est abondant et non dépendant du cours du pétrole comme le carbone. Di Mora compte ainsi réaliser le châssis et les panneaux de carrosserie en Barotex. Mais l'avantage ultime (pour Di Mora en tout cas) reste tout de même le nom.

Rappelez-vous le moteur V16. Il est baptisé Volcano. Tout s'explique et il semble que ce soit l'argument massue qui ait convaincu Di Mora de faire du Barotex le matériau de base de sa future Natalia SLS 2. En fait, la stratégie marketing de Di Mora me rappelle celle d'Arbel en 1958 : proposer n'importe quoi, du moment que c'est nouveau et que ça a un nom ridicule. La carrosserie de l'Arbel Symétric (ci-dessus) était ainsi réalisée en Polystic. La voiture pouvait même être propulsée par un moteur nucléaire Genestatom. Bien évidemment, rien de tout cela n'a roulé et le châssis à moteur nucléaire n'était qu'une maquette. Les grandes ambitions d'Arbel sont tombées à l'eau, pour cause de folie des grandeurs. J'ai presque envie de dire : Messieurs de chez Di Mora, il est l'or de se réveiller !

Source : Di Mora

Merci à Joest pour les images de l'Arbel

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Pour résumer

Je l'avoue, quand j'ai le lu titre de l'email reçu ce matin, je me demandais de quoi il s'agissait. Venant de chez Di Mora j'ai reconsidéré la chose et ouvert le document avec un sourire en coin. Sauf que la technologie présentée aujourd'hui n'est pas si idiote qu'on pourrait le croire

Nicolas Meunier
Rédacteur
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