par La rédaction

Petit Scarabée est devenu (trop?) grand...

Il y a 7 mois, Porsche portait sa participation dans le groupe Volkswagen à hauteur de 31% moyennant la modique somme de 5 milliards d'euros (soit le prix de 36500 911 GT3 RS). Cette acquisition permettait à Porsche et son président Wendelin Wiedeking, d'être en position d'actionnaire majoritaire. Mais voilà, une loi vieille de quarante ans, protégeait le groupe Volkswagen de toute prise de contrôle par un actionnaire majoritaire, en octroyant un maximum de 20% des droits de votes au détenteur, même s'il possède une part supérieure au capital. Mais voilà, l'Europe veille, et Porsche se frotte les mains...

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Il y a 7 mois, Porsche portait sa participation dans le groupe Volkswagen à hauteur de 31% moyennant la modique somme de 5 milliards d'euros (soit le prix de 36500 911 GT3 RS). Cette acquisition permettait à Porsche et son président Wendelin Wiedeking, d'être en position d'actionnaire majoritaire. Mais voilà, une loi vieille de quarante ans, protégeait le groupe Volkswagen de toute prise de contrôle par un actionnaire majoritaire, en octroyant un maximum de 20% des droits de votes au détenteur, même s'il possède une part supérieure au capital. Mais voilà, l'Europe veille, et Porsche se frotte les mains...

Le verdict est tombé, la loi Allemande du 21 Juillet 1960 relative au transfert au secteur privé des parts de la Volkswagenwerk GmbH, vient d'être invalidée par la cour de justice européenne du Luxembourg. Les raisons de cette invalidation viennent du fait que "L'Allemagne avait contrevenu au principe de la libre circulation des capitaux" et que cette loi offre aux pouvoirs publics d'exercer une influence substantielle au sein du groupe Volkswagen, malgré leur faible participation au capital. De plus cette situation serait "susceptible de dissuader les investisseurs directs d'autres états membres". A en croire Oliver Drewes, le porte parole de la commission pour le marché intérieur, Volkswagen pourrait certainement servir d'exemple aux autres entreprises allemandes bénéficiant de la même protection.

Et dans tout ça me direz vous, que fait Porsche? Pour le moment l'entreprise n'a rien déclaré. Compte tenu de la bonne santé du titre Volkswagen, Porsche ne devrait pas encore prendre le contrôle du groupe. D'autres parts les syndicats commencent déjà à s'inquiéter de la possible fermeture d'une usine en Allemagne... Attendons de voir ce que nous réserve la firme de Stuttgart

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Il y a 7 mois, Porsche portait sa participation dans le groupe Volkswagen à hauteur de 31% moyennant la modique somme de 5 milliards d'euros (soit le prix de 36500 911 GT3 RS). Cette acquisition permettait à Porsche et son président Wendelin Wiedeking, d'être en position d'actionnaire majoritaire. Mais voilà, une loi vieille de quarante ans, protégeait le groupe Volkswagen de toute prise de contrôle par un actionnaire majoritaire, en octroyant un maximum de 20% des droits de votes au détenteur, même s'il possède une part supérieure au capital. Mais voilà, l'Europe veille, et Porsche se frotte les mains...

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