par Joest Jonathan Ouaknine

Des places vides à Indianapolis

Stupeur à Indianapolis, en 1995: Penske, vainqueur en titre, est incapable de qualifier ses deux voitures. "Little Al" et Paul Tracy regarderont la course à la télé, tandis que Mercedes (qui soutennait bruyamment l'équipe) mange son chapeau. Une situation impossiblie à reproduire aujourd'hui:

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Stupeur à Indianapolis, en 1995: Penske, vainqueur en titre, est incapable de qualifier ses deux voitures. "Little Al" et Paul Tracy regarderont la course à la télé, tandis que Mercedes (qui soutennait bruyamment l'équipe) mange son chapeau. Une situation impossiblie à reproduire aujourd'hui:

1) Penske va très bien, comme nous l'a prouvé la course en sollitaire de Castroneves à St Petersburg.

2) Indianapolis a du mal à faire le plein d'engagés, quant à avoir des non-qualifiés...

Les 500 miles d'Indianapolis sont plus qu'une course dans le championnat d'IRL. Par tradition, il y a 11 lignes de 3 voitures, soit 33 places sur la grille. De tout temps, il n'y a jamais eu qu'une vingtaine de pilote réguliers durant la saison.

Cela laissait donc une douzaine de places pour des jeunes qui veulent se faire "remarquer" et rêvent de volants à temps plein, des retraités qui reviennent le temps d'une course (cf. Michael Andretti) ou de gentleman-drivers présents uniquement pour le plaisir. A la fin des années 90, certaines équipes de Champ Car (Ganassi, Penske, Rahal...) venaient également y faire un tour, bien avant qu'elles ne passent en IRL. La légende d'Indy, c'est justement que certains de ces "one shots" ont réussi à s'imposer comme Montoya en 2000 ou Castroneves en 2001-2002 (alors qu'ils provennaient du Champ Car) au nez et à la barbe des habitués.

Mais aujourd'hui, en IRL, Andretti-Green, Ganassi et Penske se sont lancés dans une course à l'armement, ne laissant que des miettes aux autres, qui ont donc du mal à survivre. Or, c'était elles qui fournissaient les contingents d'extras. Quant aux équipes de Champ Car, elles ont déjà assez de difficultés pour boucler leurs budget et venir à "Indy" est du domaine du virtuel.

Pour pallier à cela, les équipes "riches" ont multiplié les voitures: 5 chez Andretti-Green (où le boss fait son retour derrière un volant), 4 chez Vision, 3 chez Penske. En parallèle, AJ engagera une deuxième voitures, Beck Motorsport aura deux voitures (Alex Barron et Stephan Gregoire?) et Sam Schmidt Motorsport, issu des Infiniti Pro Series (pendant US des GP2) aura une voiture. Pas de nouvelles de Cheever et Fernandez, toujours présents théoriquement en IRL (tout comme Arrows, Forti, Prost et Lotus sont toujours théoriquement présents en F1.)

Mais cela ne fait que 27 monoplaces, alors que les inscriptions sont théoriquement bouclées. Va-t-on voir des 500 miles avec deux lignes vides?

Cela serait hélas représentatif de l'état des courses de monoplaces outre-atlantique et peut-être le moment, pour les officiels, de mettre leurs ego dans leurs poches et de discuter.

Source:

Grand Prix.com

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Pour résumer

Stupeur à Indianapolis, en 1995: Penske, vainqueur en titre, est incapable de qualifier ses deux voitures. "Little Al" et Paul Tracy regarderont la course à la télé, tandis que Mercedes (qui soutennait bruyamment l'équipe) mange son chapeau. Une situation impossiblie à reproduire aujourd'hui:

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