par Joest Jonathan Ouaknine

Brèves rencontres: Volvo 262 et 780

Comme tout constructeur, Volvo a une mémoire sélective: il rappelle volontiers la Jacob, les PV444/544, l'Amazon, la P1800, la 480 ou le break 850 T5 de BTCC. Par contre, avec ces deux coupés, le constructeur Suédois est comme frappé d'amnésie...

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Comme tout constructeur, Volvo a une mémoire sélective: il rappelle volontiers la Jacob, les PV444/544, l'Amazon, la P1800, la 480 ou le break 850 T5 de BTCC. Par contre, avec ces deux coupés, le constructeur Suédois est comme frappé d'amnésie...

Remarquez, quelque part, on le comprend.

On passe rapidement sur la 242 "atmo" (1974-1984), son 2l 82ch, ses performances ridicules et son style pas très sexy. En 1975, il y eu une Volvo 262 "normale" en 1975: il s'agissait d'une série 200 coupé, munie du V6 (rappel: 262=série 200, 6 cylindres et 2 portes.) Destinée aux Etats-Unis, elle ne fut pas un succès.

Volvo décide de la remplacer avec la 262C, présentée au salon de Genève 1977. C'est une 262 ayant subie un "top chop" et recevant un toit en vinyl et une calandre inédite. Elle fut produite chez Bertone, qui n'en est heureusement pas l'auteur.

La 262C reçoit le V6 PRV 2,8l de 155ch (mais elle plafonne à 185km/h, à cause d'un cx ridicule et d'un poids de 1,4t.) L'avantage de la 262, c'est son habitacle: basée sur la plateforme de la série 200 (non raccourcie), elle offre 4 places taillées pour des Suédois (ça nous change de Peugeot qui n'a toujours pas compris en 2007 qu'il y a des personnes de plus de 1m60) et elle les soigne avec une sellerie cuir. Par contre, le tableau de bord est digne d'un utilitaire et l'image frivole d'un coupé colle mal avec celle de tank ultra-sécuritaire que Volvo cherche à vendre. Dés 1981, la 262C cède sa place à la 242 (désormais, le V6 est l'appanage de la 760), qui reprend la carrosserie "sans top chop" de la 262 "normale" et reçoit un 4 cylindres turbo 2,0l 155ch. Mais en 1984, Volvo décide d'arrêter progressivement la série 200 (qui poursuivra sa carrière jusqu'en 1993!) et le coupé disparaît.

En 1986, Volvo remet le couvert avec la 780, signée Bertone. Dérivé des 740/760, il reçoit le V6 PRV (qui entraîne les roues arrières chez Volvo) 2,8l, 167ch, ainsi qu'un 6 cylindres en ligne... Turbo diesel 2,4l de 122ch (il est d'ailleurs l'un des premiers coupés disponible en version "mazout".)

La finition est luxueuse, mais, outre sa ligne trop anguleuse, la 780 pèche par son tarif: 315 900frs en 1987 (aussi bien en essence qu'en diesel), soit 30 000frs de plus qu'une BMW 628CSI (certes en fin de carrière, mais avec 20ch de plus), à peu près autant qu'une Mercedes 300CE (commercialisée en fin d'année et offrant également 20ch de plus ) et 5 000frs de plus qu'une XJS V12! Bref, compte tenu de son image de marque (ou plutôt de son absence d'image), on se demande qui aurait hésité, sachant donc que la Volvo est la plus chère... En 1990, Volvo ajoute une version 4 cylindres turbo 16 soupapes de 200ch, franchement sportive. Mais personne n'en veut alors l'importateur solde les 3 modèles à 310 000frs.

L'année suivante, les 740/760 évoluent et la 780 reste à quai. Lorsque la C70 apparaît 5 ans plus tard, tout le monde l'a déjà oubliée.

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Comme tout constructeur, Volvo a une mémoire sélective: il rappelle volontiers la Jacob, les PV444/544, l'Amazon, la P1800, la 480 ou le break 850 T5 de BTCC. Par contre, avec ces deux coupés, le constructeur Suédois est comme frappé d'amnésie...

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