par Patrick Garcia

Test TVR Sagaris: étreinte furtive

Dès mes premiers tours de roues, Saggie se révèle docile. Comme sa soeur Tuscan, elle se laisse manipuler sans manifester une quelconque humeur. C'en est presque frustrant. Accueillante et docile n'étaient pas les deux adjectifs que j'aurais accolé d'emblée à cette délurée Sagaris. Et pourtant, malgré son aspect intimidant des plus barbares, un sourire niais barre mon visage. La balade sera courte mais suffisante pour s'apercevoir de la linéarité rassurante des montées en régimes sommitales, permettant aux plus audacieux un contrôle aisé du postérieur de la belle. Un sage fessier combiné à un train avant exauçant scrupuleusement chacun de vos voeux et l'homogénéité si difficile à obtenir dans ce genre d'auto devient une évidence. Et ce, même pour un conducteur lambda (ou Garcia si vous préférez). Il est d'ailleurs irritant de constater à quel point la dérive pondérale des productions actuelles est néfaste. Les 406 ch et les 42 m/kg de couple de Saggie s'expriment, eux, sans contraintes, imprimant dans les cerveaux un sentiment réel de légèreté. Tout comme les décélérations qui vous feront toucher du menton les capacités de ralentissement d'une auto de 1100 kg. Mollets flasques s'abstenir.

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Dès mes premiers tours de roues, Saggie se révèle docile. Comme sa soeur Tuscan, elle se laisse manipuler sans manifester une quelconque humeur. C'en est presque frustrant. Accueillante et docile n'étaient pas les deux adjectifs que j'aurais accolé d'emblée à cette délurée Sagaris. Et pourtant, malgré son aspect intimidant des plus barbares, un sourire niais barre mon visage. La balade sera courte mais suffisante pour s'apercevoir de la linéarité rassurante des montées en régimes sommitales, permettant aux plus audacieux un contrôle aisé du postérieur de la belle. Un sage fessier combiné à un train avant exauçant scrupuleusement chacun de vos voeux et l'homogénéité si difficile à obtenir dans ce genre d'auto devient une évidence. Et ce, même pour un conducteur lambda (ou Garcia si vous préférez). Il est d'ailleurs irritant de constater à quel point la dérive pondérale des productions actuelles est néfaste. Les 406 ch et les 42 m/kg de couple de Saggie s'expriment, eux, sans contraintes, imprimant dans les cerveaux un sentiment réel de légèreté. Tout comme les décélérations qui vous feront toucher du menton les capacités de ralentissement d'une auto de 1100 kg. Mollets flasques s'abstenir.

Tarifée à 80 690 euros, Saggie se pose en poil à gratter pour des concurrentes plus établies qui négocient leurs charmes souvent bien plus chers. Seule une Corvette Z06 et son V8 de 512 ch facturée 82 450 euros pourrait rivaliser... sur le papier. Parce que sur route, il n'y a aucune comparaison possible entre la vivacité de la TVR et la relative sportivité de l'américaine.  Pour preuve de son dynamisme, Sagaris réclame 3,8 secondes pour un 0 à 100 km/h contre 3,9 s pour la Corvette. Si ça ne vous convainc pas encore, la garantie 3 ans offerte finira peut être par faire pencher la balance et lorsque les homologations européennes seront dans la poche d'ici 1 an, nul doute que Saggie deviendra une alternative concrète et pertinente. Réflechissez y.

                                                    TVR France
                                       Romain Rousseaux (merci à lui)
                                     06 11 50 30 41 - 04 93 429 958
                                      tvrfrance@tvr-france.com

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Dès mes premiers tours de roues, Saggie se révèle docile. Comme sa soeur Tuscan, elle se laisse manipuler sans manifester une quelconque humeur. C'en est presque frustrant. Accueillante et docile n'étaient pas les deux adjectifs que j'aurais accolé d'emblée à cette délurée Sagaris. Et pourtant, malgré son aspect intimidant des plus barbares, un sourire niais barre mon visage. La balade sera courte mais suffisante pour s'apercevoir de la linéarité rassurante des montées en régimes sommitales, permettant aux plus audacieux un contrôle aisé du postérieur de la belle. Un sage fessier combiné à un train avant exauçant scrupuleusement chacun de vos voeux et l'homogénéité si difficile à obtenir dans ce genre d'auto devient une évidence. Et ce, même pour un conducteur lambda (ou Garcia si vous préférez). Il est d'ailleurs irritant de constater à quel point la dérive pondérale des productions actuelles est néfaste. Les 406 ch et les 42 m/kg de couple de Saggie s'expriment, eux, sans contraintes, imprimant dans les cerveaux un sentiment réel de légèreté. Tout comme les décélérations qui vous feront toucher du menton les capacités de ralentissement d'une auto de 1100 kg. Mollets flasques s'abstenir.

Patrick Garcia
Rédacteur
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